Journal des études de ZPPAUP et d'AVAP de Saint-Bertrand et Valcabrère
                                                                    Direction Régionale des Affaires Culturelles
de Midi-Pyrénées
                                                   Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine
de Haute-Garonne
                                                                                   Commune de Saint-Bertrand-de-Comminges
                                                                                                   Commune de Valcabrère
Décembre 2001
Fernand Gomez - Jean-Marc Rinkel, architectes, jeanmarc.rinkel@free.fr

 
Journal de l'étude de ZPPAUP  Retour au sommaire général
Comité de Pilotage Thème de travail Participants
06 Avril 00 1 Le site et la patrimoine monumental présents, excu.
25 Mai 00 2 Le faubourg du Plan et la ferme commingeoise présents, excu.
07 Juillet 00 3 La ville haute de Saint-Bertrand présents, excu.
27 Septembre 00 4 Valcabrère présents, excu.
07 Novembre 00 5 Synthèse patrimoniale des périodes antiques et médiévale présents, excu.
27 Février 01 6 Synthèse de l'inventaire patrimonial de St-Bertrand et Valcabrère présents, excu.
17 Avril 01 7 Le règlement de la ZPPAUP présents, excu.
06 Juin 01 8 Le règlement de la zone archéologique et agricole présents, excu.
20 Juin 03 9 Création de la ZPPAUP présents, excu.
17 Septembre 03 10 Classement du site au titre de la loi de 1930 présents, excu.
11 mars 10 11 Finalisation de la ZPPAUP présents, excu.
25 mars 10 12 Prescriptions architecturales des secteurs ZUH et ZEU présents, excu.
28 avril 10 13 Prescriptions architecturales des secteurs ZUH et ZEU présents, excu.
19 mai 10 14 Prescriptions architecturales des secteurs ZUH et ZEU présents, excu.
16 juin 10 15 Prescriptions architecturales du secteur ZEU présents, excu.
02 septembre 10 16 Prescriptions architecturales du secteur ZEU présents, excu.

 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 06 Avril 00, n°1. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
Mme CHAPEL Conseiller municipal Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. BERGES Conseiller municipal, agriculteur Valcabrère
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme BARRY DRAC
Mme GIRAUD DRAC
M. REY Inspecteur des Sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
M. MELLIS DDE
Mme GEZ Exploitante du camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr

 

Comité de pilotage du 06 Avril 00, n°1. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°1 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème de la réunion : Le site et le patrimoine monumental

 Les Services du Conseil Général de la Haute-Garonne doivent être informés de la mise en étude de la ZPPAUP. Ils seront invités par Mr BRUNET à participer aux prochaines réunions du Comité de Pilotage de l'étude.

 Document d'étude
 Les chargés d'étude présentent un plan topographique d'ensemble des 2 communes.
 Le fond de plan, au 2000ème, a été communiqué par le Service Régional de l'Archéologie. Il figure les résultats d'une recherche intitulée "Nouvelle données sur l'urbanisme de Lugdunum des Convènes, prospection aérienne et topographie urbaine" publiée en 1992 (Aquitania, tome X).
 Une centaine de structures antiques sont inventoriées et relevées sur les territoires des 2 communes à partir de fouilles et de prospections terrestres et aériennes
 Les voies rayonnantes structurant le site sont également repérées et inventoriées.

 Le Site
 Géographiquement, en piémont pyrénéen, le site se présente comme une large vallée glaciaire (2,5km) comprise entre 2 verrous (étranglements) de la Garonne distants d'environ 5kms (Luscan et St-Martin). Le cours de la Garonne, encaissé, borde la vallée au Nord et met en relief un plateau bocagé, duquel émergent les monts, comme "des iles boisées".
 Au centre des Pyrénées, le site commande une des principales traverssées naturelles vers l'Espagne, en limite des provinces d'Aragon et de Catalogne.
 Mr REY fait part du projet de classement du site (St-Bertrand et Valcabrère) ainsi que de l'inscription des territoires de Labroquuère, Loures-Barousse, Izaourd et Sarp

 Le Patimoine monumental
 Les monuments historiques classés ou inscrits témoignent de 2 millénaires de civilisation.
 Les 2 noyaux villageois de St-Bertrand et Valcabrère distants de moins d'un kilomètre, s'organisent autour d'édifices médiévaux la cathédrale Sainte-Marie d'une part, et la tour du Castet Vert d'autre part. Entre les 2 villages, les fouilles archéologiques révèlent une agglomération antique dont le centre est occupé par de vastes édifices publics : Temple avec forum, Thermes ( du nord et du temple), Macellum (marché couvert) et place . Un Théâtre antique, un camp militaire dont les vestiges dépassent 3m de hauteur ainsi qu'une basilique paléo-chrétienne font également partie de l'ensemble urbain.
 Un peu à l'écart, également à mi-chemin des villages, bâtie à l'endroit d'une nécropole gallo-romaine, l'église romane de Saint-Just de Valcabrère surplombée par la cathédrale Sainte-Marie forment l'image emblématique du site.

 Le Patrimoine antique
 Etudié depuis plus d'un siècle, Lugdunum des Convènes est l'un des 10 plus importants sites archéologique de France . Enfoui et inexploré pour sa plus grande partie, il offrira des sujets de recherche pour plusieurs générations de chercheurs.
 Situé sur une surface considérable, sans limites apparentes, le patrimoine antique est constitué de structures d'édifices mais aussi d'éléments structurants tels que les voies de communication, l'hydraulique (acqueduc, port) etc...
Les Services de l'Archéologie procèdent à des acquisitions de parcelles agricoles au gré des opportunités foncières.
Les structures du théatre sont en cours de dégagement et de consolidation sous la direction de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques B. VOINCHET.
Les travaux de fouilles se poursuivent sur le Coupéré (terrain de football), ils se poursuivraient ensuite sur le Camp militaire.
Une étude de faisabilité de mise en valeur du Macellum avec création d'un espace muséographique serait en cours. Les sols de mosaiques, stockés en containers, seront étudiés à Montpellier.
La déviation de la Départementale qui partage le Temple serait à l'étude depuis plusieurs années.
Le programme des travaux en cours sur l'ancienne gendarmerie, premier musée du Commiges, appartenant au Conseil Général, n'est pas connu.
Un projet de "Parc archéologique" serait à l'étude.
En l'absence du Conseil général et de Mr VOINCHET, architecte en chef des monuments historiques, les participants manquent d'informations relatives au devenir et à la mise en valeur du patrimoine monumental antique.
Chacun s'accorde sur le potentiel de mise en valeur et de développement que recèle le patrimoine antique ainsi que sur l'importance des enjeux paysagers, urbains et architecturaux induits.

Le Patrimoine médiéval
La cathédrale Sainte-Marie, le cloître, la ville haute et l'église Saint-Just en constituent les points d'orgue. Classés M.H. depuis 1840, ce sont les principaux vecteurs de mise en valeur du site.
De manière générale, le patrimoine médiéval du site est caractérisé par le réemploi d'éléments antiques . Les édifices sont stratifiés.
Les abords immédiats de la Cathédrale, terrasses nord et sud sont en cours de réalisation.
Bâti, souvent toujours en usage, le patrimoine médiéval constitue toujours la structure urbaine des noyaux villageois.
   Certains ouvrages restent cependant à découvrir :
  - tour du Castet Vert avec enceinte de Valcabrère le long d'un terre-plein parrallèle à la rue principale.
  - enceinte de la ville basse du Plan

Prochaine réunion
Sur le thême des espaces agricoles et naturels. Mr MELIS fait part de la possibilité de réalisation d'un diagnostic agricole par la Chambre d'Agriculture (Mr GUICHER) dans des délais assez brefs (2 mois).
Les Services de l'Archéologie sont invités a faire part de leur études sur l'agriculture antique.
La DDA pourrait être invitée a faire part des C.T.E. (Contrats Territoraux d'Exploitation) par lesquels l'Etat aide les exploitations familiales à améliorer leurs productions tout en les consacrant gardiennes du patrimoine et du territoire.
 

Les architectes, chargés d'étude,    F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 25 Mai 00, n°2. 
Participants Fonction Organisme Adresse
M. VERDIER Maire Valcabrère
Mme CHAPEL Conseiller municipal Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. MARIANDE Direction Architecture Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. REY Inspecteur des Sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
Mme GEZ Exploitante du camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire Saint-Bertrand
M. REY Inspecteur des Sites DIREN
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
M. MELLIS DDE

 

Comité de pilotage du 25 Mai 00, n°2. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°2 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème principal de la réunion : l'espace naturel et l'espace agricole

1) Document d'étude : l'espace naturel et les vestiges archéologiques (diaporama)

Les chargés d'étude présentent sous forme de diaporama : des vues  du réseau hydrographique structurant le site. La Garonne protège le site et met en relief le plateau bocager dominé par le "capitole". Les ruisseaux descendent des reliefs sous forme de torrents. Ils sont rapidement canalisés pour irriguer l'espace agricole compris entre Valcabrère, la ville antique, Le Plan et Saint-Just.
Depuis 2000 ans, ces éléments naturels sont mis en valeur, en témoignent les moulins moyenâgeux de St-Bertrand (moulin du Capitou), de Valcabrère établis sur la Garonne. En témoignent également les ruines du moulin médiéval au lieu dit "le Couvent" à Valcabrère. Les vestiges de ce dernier sont établis sur le Rieumort  , ruisseau véritablement canalisé dans son contournement du camp militaire romain de " Tranquistan ".
Les ouvrages d'art, les chemins, les vestiges archéologiques, qui jalonnent líensemble du territoire "naturel" des Communes, reliefs forestiers comme cours d'eau, renvoient en permanence à l'espace habité de líépoque antique. Les liens étroits et permanents de l'espace naturel et des vestiges archéologiques forment líidentité du territoire.

L'appréhension de líespace naturel est fondamentale dans la perspective de création díun " parc archéologique "

2) Document díétude : líespace agricole, líhabitat rural (diaporama, typologie de la ferme commingeoise)

Aujourd'hui, l'espace naturel et l'espace agricole se confondent dans l'activité d'élevage, dans le pastoralisme. La présence des animaux depuis les reliefs, jusqu'aux rivières est une constante du paysage rural . Les vaches, moutons, porcs restent présents jusque dans les noyaux villageois.
Élevés par des "mi-agriculteurs" (agriculteurs retraités ou double emploi), les troupeaux, comme autrefois, restent modestes. Sauf peut-être au hameau de Saint-Martin, l'exploitation agricole "moderne" a épargné Saint-Bertrand comme Valcabrère.

D'une certaine façon, dans le cadre d'une "mi-agriculture", líhabitat rural nía pas disparu, au sens véritable díun ensemble cohérent comprenant le logement et l'unité économique.

Exception faite de la Ville Haute, cité épiscopale, comprise dans les remparts autour de la Cathédrale Sainte-Marie, les hameaux du Plan, de Saint-Martin, de la Bourdette ainsi que Valcabrère sont des groupements d'habitat rural.

L'analyse urbaine, du hameau du Plan, ville basse, dont les 60 habitations sont toujours, enserrées dans une enceinte moyenâgeuse (porte du Bourg) nous conduit à distinguer 5 îlots. Chacun des îlots, constitué autour díespaces publics structurants, La place du lavoir, la place du ruisseau, la porte du Bourg, les montées de la Ville Haute et la porte du Théâtre, regroupe un type díhabitat rural caractérisé et identitaire : la ferme commingeoise .
L'analyse typologique du bâti du hameau du Plan permet d'approfondir les caractéristiques de l'unité morphologique et paysagère constituée par la ferme commingeoise :
- Inscription dans un carré parcellaire "fondateur" très compact
- Assemblage homogène de 2 volumes bâtis "en équerre"
- La cour de ferme comme carré privilégié de distribution et de représentation
- Principes díorientation cardinale des bâtiments de la ferme
- Proportions des volumes bâtis et non bâtis
- L'habitation, structure fermée et maçonnée
- Le bâtiment díélevage, structure ouverte et charpentée
- Opposition structurelle et constructive des bâtiments
- Composition et ordonnancement des façades de líhabitation,
- Façades charpentées du bâtiment díélevage
- Réemploi díéléments de construction antiques
- Distribution intérieure de líhabitation
- Modernisation de líhabitation traditionnelle

Au Plan, comme à Valcabrère, l'habitat rural, la ferme commingeoise, reste un patrimoine authentique, à révéler.
On observe aussi sa réadaption, son refaçonnage par des urbains, à partir de la représentation qu'ils se font de la ruralité, avec leurs exigences de confort. " Sur-investi " avec un souci de cadre et de qualité de vie, il reflète alors la multiplicité des modes díhabiter.

Discussion : líespace naturel

Sur les reliefs, la nature reprend ses droits, les châtaigneraies cultivées jusqu'aux années 60 deviennent sauvages.
Les replats occupés par les prairies sont gagnés par les taillis.
Les chemins, parfois pavés, (Le Mont) sont mis à rude épreuve par les engins mécaniques.
Les haies du bocage, díentretien difficile, ont souvent été arrachées. Cependant elles ont pu être remplacées par des arbres le long des chemins communaux (programme de plantation du Conseil Régional). Pour la plantation de haies, les cotisants à la M.S.A., peuvent obtenir des subventions du Conseil Général.
Les essences du couvert végétal et des haies sont mal connues.
Les chemins ruraux structurant le territoire doivent être repéré.
La procédure des C.T.E. (Contrats Territoriaux d'Exploitation) par lesquels l'Etat aide les exploitations familiales à améliorer leurs productions tout en les consacrant gardiennes du patrimoine et du territoire semble parfaitement adaptée au contexte local.

Discussion : líespace agricole

La réalisation d'un diagnostic agricole à été commandée par les Communes à la Chambre d'Agriculture, mais Mr Guicher nía pu se libérer pour la réunion de ce jour.

Pour sa viabilité, l'agriculture et l'élevage d'aujourdíhui nécessitent de nouvelles installations adaptées : les hangars. Les fermes commingeoises constituant le village ou le hameau ne répondraient plus aux nouveaux besoins (mécanisation, taille et nuisances des troupeaux díanimaux, surfaces de stockage des fourrages, etcÖ)
La "mi-agriculture", prédomine à St-Bertrand comme à Valcabrère. Elle requiert également de nouveaux locaux.
Ainsi, la construction de bâtiments d'exploitation serait nécessaire, au milieu de la propriété, en site isolé. Suivant ce nouveau modèle, ces dernières années, plusieurs hangars se sont implantés sur le plateau, entre la Garonne et la cathédrale Sainte-Marie.
Leur impact négatif sur le paysage est très fort du fait, de leur situation isolée, de leur volume imposant (larges travées des charpentes métalliques), des matériaux employés (tôles de fibrociment et agglomérés).
Ces édifices ont été autorisés, subventionnés, mais ils sont en infraction en regard des règles díurbanisme car leur construction reste inachevée en ce qui concerne la couverture (tuiles canals) et le revêtement des parois.
Simplement du fait de leur implantation plus discrète (à l'orée díun bois ou dans une dépression de terrain), d'autres édifices comparables n'ont aucun impact négatif sur le site.
Toutefois, le regroupement des installations modernes sur un espace retenu pour son faible impact visuel sur le site níest pas envisageable du fait de "líindividualisme" des exploitants.

Prochaine réunion
Sur le thème de la Ville Haute, la présence díun représentant du Comité Départemental du Tourisme ainsi que celle du conservateur du Musée des Olivetains serait souhaitable.
Mr VOINCHET, architecte en chef des Monuments Historiques pourrait faire part des projets en cours de réalisation sur les édifices classés.

Les architectes, chargés d'étude,    F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 07 Juillet 00, n°3. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
M. REY Inspecteur des Sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
Mlle GUILLEMIN Stagiaire Services de l'Archéologie Conseil Général
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme GIRAUD DRAC
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
M. MELLIS DDE
M. MARIANDE Direction Architecture Conseil Général

 

Comité de pilotage du 07 Juillet 00, n°3. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°3 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème principal de la réunion : analyse de la Ville Haute de St-Bertrand

1) Document díétude : formation urbaine de la Ville Haute (diaporama)

Líenceinte de la Ville Haute organisée autour de la forteresse épiscopale.

Le site de St-Bertrand bénéficie d'une position doublement défensive : le large fossé formé par la boucle de la Garonne délimite un vaste plateau. Adossé aux premiers hauts reliefs pyrénéens, l'éperon aux parois rocheuses émerge díune cinquantaine de mètres environ.
Sur l'éminence, depuis l'époque antique, la Ville Haute est enserrée dans des remparts d'une longueur díenviron 900m. L'espace intérieur, de forme triangulaire, d'une surface de moins de 4 hectares, s'étage sur des terrasses concentriques établies sur 25m de dénivellé.
La terrasse culminante, sur la base Sud du triangle est soutenue par une seconde enceinte qui est également d'époque antique. Elle formera à partir du XIème siècle le Scepte, la forteresse épiscopale. L'établissement religieux et castral sont réunis au sommet de la ville Haute.
L'enceinte double constitue un dispositif militaire défensif. La permanence du plan fortifié de la ville est soulignée par les historiens qui retiennent les principaux épisodes constructifs et destructifs suivants (Robert GAVELLE, Revue de Comminges) :

- " L'historiographie traditionnelle faisait de la crise du IIIème siècle puis, de l'invasion de la Novempopulie par les Vandales en 409, 2 moments de rupture qui se seraient traduits par un repli de la population de la plaine sur la hauteurÖMais, il est probable que les 2 sites ont été occupés simultanément jusqu'à la fin de l'antiquité (VIème siècle) " Patrick Mahot - La cité de St-Bertrand au Moyen-Age, éditions Pyrégraph -.

- Fin du IVème siècle ou début du Vème, édification du rempart de la Ville Haute (Service Régional de líArchéologie)
- 585, selon un texte de Grégoire de Tours, la ville est assiégée, détruite et tous ses habitants massacrés.
- À partir de 1083, la cité religieuse et la place forte de Lugnunum Convénarum seraient rétablies par Bertrand de l 'Isle-Jourdain qui sera canonisé en 1222 et donnera son nom à la ville. À cette époque, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière Nord du califat, la "Reconquista" bat son plein.
- 1207, chartes des coutumes communales, de l'évêque Adhémar de Castillon
- 1305, Bertrand de Got, évêque de St-Bertrand, puis archevêque de Bordeaux, devient premier pape d íAvignon sous le nom de Clément V. Il entreprend l'édification de la Cathédrale "gothique" qui sera achevée en 1352.
- 1309, la ville est pillée à la suite díune série de conflits qui líoppose au bourg voisin de Valcabrère.
- 1391, un incendie, d'origine imprécise, ravage le clocher, le palais de l'évêque et toutes les maisons de la colline.
- 1419, la Porte Majou brûle et une petite garnison est installée à demeure (1414 à 1445).
- 1454, le Comminges est rattaché au domaine de la Couronne de France et Saint-Bertrand perd son statut de capitale du Comté.
- 1482, Jean d'Armagnac, attaque la ville avec des routiers et des malandrins.
- 1500, le Seigneur de Caumont, candidat à l'évêché, assiège Saint-Bertrand et ravage la campagne
- 1568, 300 soldats écartent Montgomery de la cité.
- 1577, un incendie, ravage le tiers de la ville
- 1586, lors des guerres de religion, la cité est prise et pillée par le baron huguenot de Sus. Par un siège de 48 jours, elle est reprise par líévêque Urbain de Saint-Gélais. La porte de líHyrisson est probablement détruite à cette époque. L'Hôpital St-Jacques près de la porte Majou est transféré au Plan.
- 1593-94, la ville tombe aux mains de Corbeyran et díAdrien díAure qui ont groupés autour d'eux des huguenots et des "révolutionnaires" issus des communes voisines.
- 1790, départ des prêtres, expulsion du chapitre, de l'évêque, des juges et magistrats, fermetures des écoles gratuites (collèges avec 2 régences), diminution des revenus de l'Hospice. (A.D.)
- Sous la Terreur (1791-95), St-Bertrand s'appela Hauteville. Le cloître est pillé, líétage en encorbellement qui rehaussait les galeries tombe en ruine.
- En 1801, à líoccasion díun Concordat signé par le consul Bonaparte et le pape Pie VII pour le rétablissement de la paix religieuse en France, le diocèse de St-Bertrand disparaît au profit de Toulouse, Tarbes et Seo-de-Urgel.
- 1832. Le Conseil municipal de St-Bertrand s'adresse en ces termes aux édiles départementaux : "Vous savez Messieurs, que la ville était vivifiée autrefois par un Evéché et un chapitre qui faisait son aisance et sa richesse, cet état de chose ayant cessé depuis la 1ère révolution . Saint-Bertrand n'est plus aujourd'hui qu'un désert... Un grand nombre de ses belles et vastes maisons tombent en ruine... Une bonne quantité de celles qui sont encore debout est sans habitants depuis de longues années, etc... " (1832, A.D.)

Mr SCHAAD du Service Régional de líArchéologie apporte líinformation que ses services ont acquis la certitude de líexistence díun important monument antique en lieu et place de la Cathédrale. Ce monument a précédé la construction des remparts du IVème siècle ou Vème siècle. L'axe central de la ville basse antique se prolongeait jusquíà l'édifice en englobant le Théâtre du glacis. La physionomie, la silhouette même, de la Ville Haute à l'époque antique, était par conséquent radicalement différente de celle qui nous parvient aujourd'hui du XIVème siècle.
La voirie díaccès extérieure

Les voies d'accès construites à l'époque romaine constituent probablement l'ossature du réseau de voirie médiévale. L'accès principal au plateau était commandé par un pont antique à l'emplacement actuel du Pont de Labroquère.  Comme accès secondaires, 2 ou 3 passages à gué sont repérés sur la Garonne.
Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la porte Majou est la porte principale de la Ville Haute, c'est la porte la plus basse et la plus accessible à partir du plateau (493m / 460m).
À partir de 1785, une large route à pente adoucie est construite pour desservir la porte Cabirole (la plus haute). Dans la tradition de l'administration de l'Intendance d'Auch (díEtigny), ces grands travaux d'aménagement réalisés par líEvêque díOsmond sont contemporains de la construction du Pont de Labroquère et de la route de Valentine à la Croix du Bazert. La Porte Cabirole devient la porte díaccès la plus aisée, elle supplante la porte Majou.
Les conséquences urbaines du basculement de l'entrée principale, en l'absence díarchives de plans de Ville antérieurs à 1830, sont difficiles à apprécier. L'analyse architecturale du bâti devra préciser l'impact de cette profonde restructuration qui fût la dernière à affecter la formation de la Ville.
 

La voirie intérieure

La simplicité et la régularité topographique du plan des espaces publics peuvent inciter à penser à líúuvre planificatrice díun urbaniste du Moyen-Age.
- À chacun des sommets de l'enceinte triangulaire, 3 portes commandent líaccès à la Ville . La Porte Majou (majeure) au Sud, la Porte de Lhérisson au Nord et la porte Cabirole à líEst.
- À partir de chacune des portes, 3 rues principales structurent la Ville Haute. Les 3 rues convergent vers le " Bout du Pont ", le parvis de la Cathédrale qui fut l'entrée principale du Scepte, probablement défendue autrefois par un pont-levis (le cadastre napoléonien de 1830 figure à l'endroit de líactuel monument aux morts une pièce díeau qui doit rester le vestige díun ancien fossé).
- Les 3 rues principales ont la particularité de monter " au plus court " jusquíau Parvis de la Cathédrale. Leur profil longitudinal correspond par conséquent aux lignes de plus grande pente.
- À mi-pente, 2 traverses horizontales mettent les 3 rues principales en communication.
 

Líarchitecture historiée

En dehors du Scepte, Les témoignages architecturaux antérieurs aux grands incendies de 1391 et de 1577 sont difficiles à repérer.

- La Maison Bridaut (poste actuelle), avec une tour hexagonale, rappelle la fin du Moyen-Age et les débuts de la Renaissance (1420).
- En face, une autre maison à encorbellement (parcelle n°497)
- Plus loin, le magasin Beynet, (parcelle n°486) à pans de bois et hourdis remaniés au début du siècle, témoigne également de cette époque
- De même pour l'échoppe de l'angle du Parvis et de la rue Majou, dont le colombage reste présent sous un crépi moderne (parcelle n°522).

L'historien Robert GAVELLE dans son article sur líurbanisme de Saint-Bertrand (Revue de Comminges) met en évidence les portes en blocs de marbres chanfreinés qu'il date du XVème et du XVIème siècle. Au total, le long des 3 rues principales de la ville, une trentaine de portes de ce type restent visibles.
- La Maison sise au Nord de la porte Cabirol (parcelle n°492) devient à partir de 1617, la résidence de l'Evêque en remplacement de l'ancien palais épiscopal du Scepte qui se trouve alors ruiné. Des portes historiées et des croisées à meneaux la font dater du XVème siècle, de la Renaissance.
- La Maison sise au Sud (parcelle n°543) constituait également la demeure des Evêques ( ce n'est qu'à partir de 1848 que le palais épiscopal devenait le siège de la justice de paix). Elle était réunie à la résidence Nord par un passage sur la porte Cabirole. Sans avoir à descendre dans la rue, les évêques pouvaient se rendre par le collège épiscopal et les jardins en terrasse jusqu'au chevet de líéglise.
- Au XVIIème siècle, Robert GAVELLE observe "un curieux phénomène de dilettantisme" qui conduit notamment Mgr Gilbert de Choiseul (évêque de 1646 à 1670) à réemployer au-dessus de la porte Cabirole, une célèbre inscription dédiée à Claude en 52 avant J.C. De même il réemploi des sculptures du XIème.
- Le barbacane, intégré au mur de soutènement de la nouvelle voie de desserte de la porte Cabirole (1788), relève également de cet art du réemploi d'éléments de construction anciens (chapiteaux et gargouille du XIIIème).

À Saint-Bertrand, depuis la construction de la première cathédrale romane sur des fondations antiques, le goût pour la réutilisation et le réemploi d'éléments de construction anciens, sont des constantes de l'histoire de líarchitecture monumentale comme domestique. Toute entreprise de datation à partir du repérage d'éléments architecturaux reste limitée car elle se heurte à cette "prédilection pour líantique".

- L'immeuble départemental (parcelle n°958), grande maison actuellement en cours de restauration, date du XVIIIème siècle, mais il est bâti sur un sous-sol ancien.
- De part et d'autre de la rue Cabirole, líhôtel "la Misère" (parcelle n°488), líhôtel Beynet (parcelle n°487) ainsi que líalignement de maisons de ville ont également été édifiés à partir du XVIIIème siècle.

Plus d'un siècle après la rénovation de la porte Cabirole liée à l'installation du nouveau palais épiscopal, une nouvelle voie díaccès à la Ville est construite (1788). Les années qui précèdent la Révolution voit également s'établir une aristocratie bâtisseuse qui occupera líEst de la ville. Ces entreprises seront les dernières à marquer profondément la formation de la ville.
 

Conclusion : formation urbaine de la Ville Haute

La présence, palpable, d'un patrimoine urbain couvrant 2000 ans d'histoire, un site appréhensible immédiatement de par ses modestes dimensions, bien circonscrit topographiquement, ne manque pas d'exciter la curiosité historique de chacun et en tout premier lieu celle des scientifiques.
Les connaissances acquises sur la formation urbaine de St-Bertrand ne laissent pas d'interroger les spécialistes (archéologues, médiévistes, historiens modernes).
Depuis la révélation du site par Alexandre Du Mège au début du XIXème, se sont principalement des études sur les monuments de la Ville Basse qui ont permis de faire progresser la connaissance scientifique générale sur les périodes antiques et du haut Moyen ge.
La Ville Haute reste relativement inexplorée.
Parallèlement, síexprime, depuis toujours, le goût des bâtisseurs locaux pour la stratification et le réemploi díéléments architecturaux antiques glanés dans la Ville Basse.
Les zones díombre de la formation de la Ville Haute sont nombreuses : époque antique, haut Moyen âge, origine du plan régulier du Moyen Age. La période moderne des grands travaux du XVIIIème siècle n'est pas plus connue. Elle constitue l'ultime transformation de la Ville Haute.
Le champ des études et des découvertes à venir paraît immense, il concerne toutes les disciplines . La valeur culturelle et scientifique de la formation de la Ville Haute est indéniable.
 

2) Document díétude : topographie de la Ville Haute (diaporama)

Líapproche topographique du sanctuaire

D'un point de vue lointain, la silhouette de St-Bertrand est souvent comparée au Mont-Saint-Michel. C'est en effet le monument et la cathédrale qui domine l'horizontalité du plateau bocager du site de Saint-Bertrand.
Progressivement, l'approche donne  à voir la Ville Haute sertie dans son enceinte et le monument apparaît alors habité.
Au pied du mont, la silhouette de la Cathédrale s'estompe, le glacis, très pentu, reste agreste jusqu'aux fondations de la forte muraille d'enceinte de la Ville Haute.
La montée du chemin rural d'accès ouvert sur le paysage environnant ne laissera découvrir les portes de la Ville qu'au dernier moment.
Par contraste, le passage ménagé par la porte d'aspect austère est réduit.
Immédiatement, nous sommes dans la ville. Une rue unique, étroite, légèrement sinueuse, invite à poursuivre la montée.
La réapparition soudaine du monument et plus particulièrement de l'imposant clocher coiffé de son hourd est díautant plus forte qu'elle est rapprochée et culminante.
La mise en perspective du clocher résulte de la continuité des bordures maçonnées des immeubles et des murets et du décroché des couronnements et des toitures.
Latéralement, une voie peut síouvrir, mais elle apparaît immédiatement comme secondaire du fait de son horizontalité.
Dans l'ascension, l'on est conduit, sur une courte distance, jusqu'au parvis de la Cathédrale qui síélargit en forme de placette à forte déclivité.
Le portail du sanctuaire peut alors être atteint par une douzaine de marches en gradin.
Notre premier replat sera le dallage intérieur de la Cathédrale.
 

Topographie des espaces publics

Le plan des espaces publics de la Ville Haute est très simple. Il comprend 3 rues principales rayonnantes, 2 rues secondaires díinterconnexion et une place centrale.

Chacune des 3 rues principales, issues des 3 portes de l'enceinte de la Ville Haute, offre un parcours ascensionnel similaire jusquíau Parvis de la Cathédrale.
Elles sont caractérisées par :
- Des longueurs assez réduites comprises entre 110 et 200m
- Une forte pente longitudinale car elles suivent le relief du terrain en empruntant la ligne de plus grande pente. 17% pour la rue Majou, 10% pour la rue L'Hérisson et seulement 5% pour la rue Cabirole (rue probablement modernisée et adoucie au XVIIIème siècle)
- De légères sinuosités, qui focalisent les perspectives vers le sommet du clocher de la Cathédrale.
- L'absence de replat sur le domaine public. Seules les pierres de seuil des portes des immeubles offrent un espace de repos horizontal.
- Une bordure continue par les maçonneries des immeubles ou de hauts murets de clôture des jardins.

2 rues secondaires complètent la voirie principale. Mettant en communication les rues principales, ces rues transversales sont établies à mi-pente.
Elles sont caractérisées par :
- Des longueurs díune centaine de mètres environ.
- Une faible pente longitudinale car elles suivent le sens des courbes de niveaux du terrain.
- Une bordure continue par les maçonneries des immeubles ou de hauts murets de clôture et soutènement de jardins.
 

La Place du Bout du Pont. Est l'espace de convergence des 3 rues principales, elle précède le Parvis de la Cathédrale
Elle est caractérisée par :
- Des dimensions très modestes, 60m de longueur sur une largeur maximale de 15m.
- D'importantes déclivités transversales et longitudinales ont par exemple conduit à l'aménagement díun monument aux morts en terrasse pour la réalisation de la seule partie véritablement horizontale.
- Une bordure continue par les maçonneries des immeubles.
 

Topographie des espaces privés

Líespace privé de la Ville Haute est partagé également entre espace bâti et non bâti.
 

L'espace bâti est généralement établi en partie centrale de la Ville haute. Il borde systématiquement l'espace public et est distribué directement par les rues.
Il est caractérisé par :
- La continuité du bâti sur la rue et par líoccupation de toute la largeur du parcellaire
- L'étagement en escalier le long des 3 rues principales à forte déclivité. Cette disposition a pour conséquence une réduction de la largeur parcellaire suivant la déclivité de la rue. Ainsi, sur la rue Cabirole à faible pente on observera le parcellaire le plus large et sur la rue Majou, à forte pente le parcellaire sera étroit.
- Une hauteur variable des immeubles qui ne comprennent pas moins díun premier étage. Hauteur comprises entre 2 et 4 niveaux.
 

L'espace non bâti est généralement établi en périphérie de la Ville haute. Il est soutenu et est bordé l'enceinte des remparts.
Il est caractérisée par :
- Un établissement horizontal systématique en forme de terrasse jardinée. La plus remarquable díentres-elles étant le Cloître qui, à notre connaissance, est le seul à s'établir de la sorte dans le Midi de la France.
- Un soutènement par un maillage très dense de murets de pierres maçonnées qui sont parfois très hauts (jusquíà 5m de hauteur). Le plus remarquable d'entre eux étant évidemment constitué par le rempart de la Ville Haute.
- Une situation en fond de parcellaire qui a pour conséquence un accès commandé par la traversée de l'espace privé bâti.
- Une fermeture complète et une invisibilité des terrasses jardinées au regard de l'espace public.
- La diversité des panoramas offerts par chacune terrasse-jardins qui sont établies en périphérie de la Ville Haute.
 

Conclusion : un ensemble topographique doublement mystérieux

L'approche topographique du site de St-Bertrand est empreinte du mystère attractif díun sanctuaire prestigieux.
Dans son enceinte, la petite cité médiévale s'offre au visiteur comme l'extension díun monument, son paysage urbain reste exclusivement et densément minéral. Nous sommes comme à l'intérieur díun édifice.
L'espace urbain, parfaitement réglé, est tout entier orienté vers líascension.

L'espace privatif, fermé sur la rue, n'est pas moins empreint de mystère.
Il suffit de franchir la " barrière de l'espace bâti " pour accéder à des jardins en terrasses. L'extraction du paysage urbain est totale, la diversité des panoramas qui s'offrent est exceptionnelle.
Les terrasses-jardins du nord-ouest de la ville de la ville, sont dominées par le paysage proche des flans de la montagne rocheuse et arborée.
Les terrasses-jardins du sud-est dominent le paysage ouvert et cultivé de la plaine de la Garonne.
La visite du Cloître, l'entrebâillement furtif díune porte díimmeuble ou la terrasse offerte, en fond de salle à manger, par un restaurateur permettent de se faire une idée plus juste de ce Mont-Saint-Michel des terres qui est aussi, comme le fut Babylone, une cité de jardins suspendus entre terres et ciel.
 

3) Document d'étude : analyse urbaine de la Ville Haute (diaporamas de chacun des 3 quartiers)

 Analyse urbaine à partir de la simple composition en forme de pyramide triangulaire

De L'étude de la formation de la Ville et de l'approche topographique des espaces, nous retiendrons particulièrement les faits générateurs suivants :

- L'inclusion de la ville dans une enceinte triangulaire régulière.
- L'ouverture de la ville par 3 portes situées aux sommets du triangle.
- L'élévation du Scepte au centre de l'espace triangulaire qui est transformé en volume pyramidal.
- Le réseau des 3 rues principales, réunies au sommet depuis les portes, est exactement superposé aux arêtes de la pyramide.

Suivant cette géométrie régulière, l'analyse du tissu urbain des 3 faces ne peut quíêtre globale. Les particularités spatiales des 3 îlots limités par les rues principales ne peuvent être dégagées.

Analyse urbaine à partir de l'adaptation organique du schéma pyramidal triangulaire

Le schéma premier, parfaitement géométrique, est organisé, adapté aux formes singulières du relief naturel de la colline. Les principales irrégularités suivantes sont remarquées :

- Les 3 portes sont établies a des altitudes différentes et la forme pyramidale se trouve basculée vers le Sud
- Le Scepte, sommet de la pyramide, est décentré vers le Nord.
- Les 3 rues-arêtes n'ont pas la même longueur ni la même inclinaison.

Considérant l'adaptation du schéma initial, l'on est conduit à distinguer 3 quartiers de ville, 3 secteurs topographiquement homogènes, organisés autour  des 3 rues.
La place du Bout du Pont, au pied du Parvis de la Cathédrale, sera analysée comme espace de convergence des 3 rues et des 3 quartiers qui s'y réunissent.
 

Le quartier Majou.

Le quartier est organisé autour de la rue Majou. Ce fût la rue principale (majeure), commandée par la porte la plus basse, la plus accessible depuis le niveau du plateau environnant la ville.
Cíest aussi la rue la  plus pentue de la Ville. Ses 17% de déclivité la rend difficilement carrossable.

La Porte Majou Moyenâgeuse, elle ménage un passage étroit et bas. Elle résulte de líépaississement des murailles, à l'intérieur desquelles on peut pénétrer par une étroite ouverture. Le décor austère est rehaussé par des inclusions tardives.
Parcelle n°446. L'ancien Hôpital Saint-Jacques fait corps avec la porte. Il fut ruiné et déplacé dans la Ville Basse au XVIème siècle. Comme la construction actuelle le suggère, il était doté díune entrée traversant le rempart et il offrait la possibilité de court-circuiter la porte de Ville. Depuis le début du XIXème, l'ancien hospice est reconstruit sous forme de ferme commingeoise, avec toutes les caractéristiques typologiques et esthétiques attachées à cette architecture rurale (C.f. étude typologique). Aujourdíhui, la ferme commingeoise est conservée comme résidence secondaire. Le goût du pittoresque affecte particulièrement l'édifice en ce qui concerne la clôture et le portail de la cour de ferme (retrait des maçonneries sur l'espace public pour faciliter l'accès des véhicules).
Parcelles n°462.  Jardin en terrasse, n'offrant pas le panorama extérieur de la ville, remarquable par la conservation du potager.
Parcelles n°520,521. Vestiges de petites constructions ruinées depuis plusieurs siècles. Remarquables par la conservation des portes díaccès et leur aménagement en jardins lapidaires.
Parcelle n°473.  Réhabilitation moderne d'une habitation suivant le modèle du pavillon de cité-jardin. L'ouverture du portail sur l'espace public est ostensible.
Parcelles n°473,476.  Au vu du plan napoléonien, l'immeuble a été divisé). L'ensemble est empreint d'agrégations d'époques différentes (surélévation, percements, colombages sur la terrasse-jardin). L'homogénéité d'ensemble tient au réemploi savant díéléments de construction antiques pour la réalisation des encadrements des fenêtres du 1er étage. On remarque un linteau de pierre, analogue au linteau historié du palais des évêques de la porte Cabirole . L'ancienne fonction commerciale des immeubles est attestée par les ouvertures du rez-de-chaussée.
Parcelles n°477,478.  En retrait de la rue Majou, à l'amorce díune rue transversale, ensemble simplement ordonnancé, façade rénovée à l'occasion d'une division de la propriété au début du siècle. L'opération n'a pu être réalisée que moyennant la création díun perron d'accès sur l'espace public. À St-Bertrand, cette disposition est exceptionnelle, les seuils des portes d'entrées sont toujours de plain-pied avec la rue.
Parcelle n°466.  Vaste trou parcellaire béant, qui résulte de l'aménagement d'un parking à líendroit d'une terrasse-jardin qui était certainement clôturée sur la rue.
Parcelles n° 511, 512, 319, 510, 514, 521, 468Ö Alignements d'échoppes étroites bordant la rue Majou, probablement très anciennes, ainsi qu'en témoigne, au rez-de-chaussée, les portes en blocs de marbre chanfreiné du XVème siècle. Les élévations, du 1er étage et les couvertures sont généralement caractérisées par de profonds remaniements modernes. L'abondante signalétique, qui accompagne le commerce saisonnier, contraste avec la sobriété du site.

La rue Majou, structure un quartier identifiable à son parcellaire très étroit. Son caractère médiéval est confirmé par sa vocation commerciale qui ne perdure aujourdíhui que sous forme saisonnière.

Le quartier Lhérisson

Le quartier s'organise autour de la rue de Lhérisson. Avec 10% de pente, la rue reste carrossable. D'autant, que la porte de Lhérisson a perdu son arche dont il ne subsiste que les jambages. Ainsi, la Ville Haute est accessible aux véhicules à fort gabarit.
 

Parcelle n°529. Ferme commingeoise adossée au rempart. Comme l'ancien Hôtel St-Jacques (lui-même transformé en ferme commingeoise), elle présente la particularité de s'ouvrir à líextérieur de l'enceinte en court-circuitant la porte de Ville.
Parcelle n°468.  Egalement adossée au rempart, l'édifice relève également de la typologie de la ferme commingeoise. Toutefois, un propriétaire,"collectionneur", a "anobli" son architecture, au début du siècle, par l'insertion et le réemploi de portes à arcs brisés en blocs de marbre chanfreinés du XVème.
Parcelle n°532 .  Maison de ville, probablement très ancienne, comme en témoignent les fondements de la cave et la façade latérale à pans bois, en encorbellement, qui ménage un passage vers la terrasse soutenue par le rempart. Ces dernières années, elle fut malheureusement réhabilitée avec une génoise bâtie au-dessus de líavant-toit charpenté, à líégout comme sur les rives. L'ouvrage ressort davantage de líinconscience constructive que du pittoresque.
Parcelle n°456. L'implantation du corps de bâtisse sur la parcelle, fait aussi penser à une ferme commingeoise du XIXème siècle. L'ensemble, fut très largement remanié dans les années 60/70, avec adjonction díune tour. En outre, la façade Ouest, prétend rappeler celle du Palais des Evêques de la porte Cabirole par des percements de style Renaissance à meneaux et traverses.
Parcelle n°534. Une ferme commingeoise, typologiquement conforme, marque l'extrémité haute du quartier. Elle est adossée à l'enceinte du Scepte, directement dominée par le clocher de la cathédrale. Le bâtiment agricole, avec sa façade charpentée, est remarquablement conservé en dépit de sa désaffectation. La façade de l'habitation est régulièrement composée. La clôture de la cour sur líespace public est particulièrement raffinée avec le portail en fer forgé, les piles en blocs de marbres sculptés et le muret en moellons couverts de galets.
 

La rue Lhérisson structure un quartier identifiable, dont le parcellaire correspond généralement à la typologie de la ferme commingeoise. La présence de cet habitat rural, au plus près du sanctuaire, montre que la Ville Haute restait proche de son terroir.
De façon générale, dans le Comminges, le déclin du mode d'agriculture basé sur la petite exploitation familiale a pour conséquence une "résidentialisation" de la ferme. Sur le site prestigieux, de Saint-Bertrand, dés la fin du XIXème siècle, les "collectionneurs" verront dans líappropriation de ce type díédifice, aux généreuses proportions, la possibilité de recréer des "quasi-hôtels particuliers".
 

Le quartier de Cabirole.

Le quartier s'organise autour de la rue de Cabirole. À la fin du XVIIIème, à la faveur díimportants travaux de génie civil, la porte d'entrée principale de la Ville Haute bascule. La porte Cabirole, qui est la plus haute de líenceinte de la ville, devient aussi la plus accessible depuis le plateau . La rue Cabirole présente une pente longitudinale douce díenviron 5%.

Porte Cabirole. Reconstruite au milieu du XVIIème siècle, par analogie avec la porte Majou. Le dessin médiéval est conservé, mais les proportions sont augmentées en largeur et hauteur pour élargir le passage. Elle est couronnée par une galerie qui met en communication les deux parties du Palais épiscopal et assure la continuité d'un chemin de ronde qui avait perdu de son utilité à cette époque.
Parcelles n° 545, 544, 543, 492, 491.  De part et d'autre de la rue Cabirole, le vaste ensemble constitué par les édifices et les jardins-terrasses constituait le Palais épiscopal. Par les terrasses du Scepte, il jouxte le chevet de la Cathédrale. Les Espaces bâtis et non bâtis sont caractérisés par leur fermeture physique et visuelle vis-à-vis des espaces publics. L'architecture est monumentale, ce sont principalement les couvertures qui se donnent à voir à partir de points de vue lointains. On distingue la partie la plus ancienne aux pans de toitures en tuiles canals. Tandis que les pans de toiture en ardoise de la partie la plus récente dialoguent depuis au moins 3 siècles avec la couverture pyramidale du hourd du clocher de la cathédrale.
Parcelles n° 481,482,489,487,502,483,484. Ces parcelles figurent parmi les plus vastes de La Ville Haute. Le bâti est daté de la fin du XVIIIème siècle, il prend la forme de véritables hôtels particuliers avec cour fermée de distribution, corps de logis, jardin-terrasse et pavillon de jardin en fond de parcelle . Les Espaces bâtis et non bâtis sont caractérisés par leur fermeture physique et visuelle vis-à-vis des espaces publics. Seuls, les clôtures et les portails monumentaux, sont visibles au regard extérieur. Dans la réalisation de ces ouvrages, les réemplois díéléments de construction antiques sont nombreux. Les pavillons de jardins sont établis à líaplomb des remparts et ils veulent rappeler l'échauguette avec des couvertures pyramidales de pans ardoisés.
Parcelle n° 479. Parcelle bâtie de façon incongrue au milieu des années 1980. Reproduction complète du modèle du pavillon de banlieue toulousaine. Une couleur d'enduit sombre atténue líimpact environnemental, mais ne saurait dispenser d'une nécessaire clôture opaque sur líespace urbain.
Parcelles n° 496, 497, 498, 499,500, 501. Maisons de ville alignées, adossées à l'enceinte du Scepte et établies sur de petites parcelles de dimensions moyenâgeuses. Construites dans le courant du XVIIIème siècle, ces résidences ont une typologie particulière qui les fait bénéficier  d'une entrée principale au rez-de-chaussée, sur la rue et díune entrée secondaire au 1er étage sur une venelle haute. Les façades sur la rue sont parfaitement ordonnancées sur le parcellaire. À l'occasion de réhabilitations récentes, on observe une tendance au regroupement qui se traduit par l'effacement du rythme parcellaire.
Parcelles n° 493, 494, 495. Petites parcelles de dimensions médiévales isolées sur la rue. Caractérisées par leur fonction d'ateliers ou de commerces au rez-de-chaussée, les maisons conservent un premier étage à façade de pans de bois en encorbellement, dans le style de l'architecture urbaine du XIVème siècle.

La rue Cabirole structure un quartier dont la physionomie a été transformée au cours du XVIIIème siècle. Par endroits, le parcellaire médiéval et son bâti subsiste, Il reste le quartier le plus moderne de la Ville Haute. Le quartier est caractérisé par un habitat de ville de type bourgeois et aristocratique, ses activités " administratives " liées à la présence des ecclésiastiques ne sont plus que souvenirs lointains.
 

La place du Bout du Pont.
 

La Place du Bout du Pont, toute en longueur, a des dimensions très réduites 60m x 15m. Formée au pied du Parvis de la cathédrale, elle síest élargie à la faveur du comblement d'une douve qui clôturait probablement le Scepte.
Elle voit converger les 3 rues principales de la Ville et, ce faisant, elle réunit, à la cathédrale, les façades des trois quartiers de la Ville Haute.

Façade du quartier commerçant
Parcelles n°515, 516, 517, 518, 519. Au départ de la rue Majou, la façade du quartier commerçant de la Ville sur le Parvis est la plus longue. L'alignement est constitué d'immeubles bâtis sur un parcellaire étroit. Ils peuvent comporter deux étages. L'activité commerciale des rez-de-chaussée n'autorise plus líhabitation des étages. La structure porteuse des étages est souvent à colombage. L'apparence médiévale est conforme à celle de la rue Majou
Parcelles n°522.  L'hôtel de Comminges est un immeuble du XVIIIème siècle, à la façade classique parfaitement ordonnancée. Les trois lucarnes à croupes débordantes de la toiture font partie de la composition d'ensemble. Comme un élément d'architecture, la glycine forme un bandeau horizontal de verdure. On remarquera une légère cassure dans l'alignement qui pourrait indiquer que nous sommes en présence de la réunion de deux parcelles médiévales.

Façade du quartier paysan
Parcelle n°534 . La ferme remarquable commingeoise représente le Quartier Lhérisson. Elle a été décrite, précédemment.

Façade du quartier clérical
Parcelle n°502.  Vaste ensemble représentant le quartier Cabirole. Véritable îlot, groupant, autour díun terrasse-jardin, surélevée , un imposant bâti, remanié au cours du XVIIIème et du XIXème siècle.
 

Par-delà, une composition architecturale ou paysagère d'ensemble qui pourrait apparaître hétéroclite, l'unique place de St-Bertrand constitue un remarquable exemple de composition urbaine et sociologique car elle offre, au parvis de la cathédrale, líimage díune ville diverse constituée de trois quartiers, à vocation différente (commerçante, paysanne et cléricale).
L'analyse urbaine de la Ville Haute de St-Bertrand-de-Comminges révèle une structure sociale et spatiale différenciée, composée de trois rues-quartiers articulés par une place qui ménage une sorte d'égalité de représentation au pied de la Cathédrale Sainte Marie.
 

Prochaine réunion
Sur le thème de Valcabrère.
Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 27 Septembre 00, n°4. 
Participants Fonction Organisme Adresse
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
M.GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
M. SCHAAD Archéologue DRAC
M. SCHENCK Conservateur du Musée de St-Bertrand Conseil Général
M MELLIS DDE
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire Saint-Bertrand
Mme GIRAUD DRAC
M. REY Inspecteur des Sites DIREN

 

Comité de pilotage du 27 Septembre 00, n°4. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°4 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème principal de la réunion : formation urbaine de Valcabrère

1 ) Document díétude : première approche díarchéologie antique de Valcabrère (diaporama)
La première approche livresque, complétée par des visites de terrain révèle :

  Les ensembles majeurs.

Les dernières études archéologiques (Nouvelles données sur líurbanisme de Lugdunum des convènes. 1992, Aquitania, tome X) montrent que le territoire de la commune de Valcabrère est situé en limite du périmètre urbanisé de la ville antique. La densité des vestiges relevés à partir de la prospection aérienne y est moindre quíà Saint-Bertrand-de-Comminges.
 Toutefois, trois ensembles monumentaux, díintérêt majeur, y sont reconnus :

- Líensemble cultuel de LíEglise Saint-just-de-Valcabrère :
Le monument a été édifié à líépoque romane. Toutefois, il appartient également à líantiquité car il est implanté sur le site díune nécropole paléochrétienne et sa construction est caractérisée par le réemploi massif díéléments de construction ayant appartenu aux monuments de Lugdunum des convènes. Encore méconnu au plan scientifique, ce monument complexe est díintérêt majeur notamment aux plans archéologique, architectural et paysager. Au centre des prairies du plateau, établi sur une légère éminence, à égale distance du village de Valcabrère et du promontoire de Saint-Bertrand, plus de 50 000 personnes visitent líEglise chaque année.

- Líensemble militaire du camp romain :
Le côté Nord de líenceinte quadrangulaire du camp militaire (162x176m) constitue la limite communale de Saint-Bertrand et Valcabrère. Díépoque antique, le camp militaire, par líétat de conservation de ses maçonneries est unique en France. Il est implanté à líintérieur du confluent de deux ruisseaux aux cours canalisés. Monsieur SHAAD précise quíune couche de terres alluviales de 1m díépaisseur environ recouvre les " sols romains ". Les maçonneries qui subsistent presque sans interruption au pourtour du camp peuvent atteindre plus de 3m de hauteur. Jusquíà une époque récente, elles ont été rebâties et entretenues. Le camp est situé à seulement 300 mètres de distance du village de Valcabrère, comme du Plan, mais il reste physiquement et visuellement isolé par des champs clôturés. Au Sud, il est bordé par le terrain de camping " Es Pibous ".

-  Líensemble " récréatif " de líamphithéâtre et du port fluvial :
À líOuest de Valcabrère, sur la rive gauche de la Garonne, líensemble des vestiges, constitué par líamphithéâtre, le port fluvial et un mur de soutènement, occupe une surface díenviron 8 hectares.
-  Líamphithéâtre ne présente pas de vestiges bâtis visibles. Sa forme est cependant parfaitement suggérée par la topographie du terrain au lieu dit " la Coume ". Les gradins supérieurs síétablissent sur un promontoire dominant le paysage alentour à 360°. Ils offrent notamment des vues plongeantes sur le cours encaissé de la Garonne (500m de longueur). On remarque que líamphithéâtre naturel qui subsiste aujourdíhui est ouvert au Nord dans la direction du port fluvial en contrebas.
-  Le port fluvial, comme líamphithéâtre, ne présente pas de vestiges visibles. Toutefois, Au lieu dit " Aygalet ", vers lequel sont canalisées les eaux du Rioumort, la topographie du terrain suggère fortement un élargissement du cours de la Garonne correspondant à la parcelle n°1 du cadastre de 1831 (surface=2 hectares).
-  Le mur de soutènement est bâti au-dessus du port fluvial, décrit ci avant. Sur une longueur díenviron 200m, il soutient le plateau de Saint-Bertrand. Les maçonneries visibles sont de dimensions monumentales (hauteurs de 4 à 5m). Des pans entiers de murs ont basculé dans la pente, sans que líappareillage de moellons ne se délite. Du côté du fleuve, la paroi est bâtie à partir díalvéoles et de contreforts de façon à élargir líassise de líouvrage.
Au plan paysager et archéologique, líhomogénéité de líensemble constitué par la Garonne, líamphithéâtre, le port fluvial et le mur de soutènement est remarquable.

Les vestiges antiques épars.
Dans le village de Valcabrère, díautres vestiges archéologiques sont reconnus de façon éparse :

- Le vestige díune pile funéraire romaine marque líentrée du Village de Valcabrère au bord de la route du pont de Labroquère (parcelles 228, 227, du cadastre de Valcabrère). Líouvrage a fait líobjet díune publication scientifique dans Gallia. Elle pourrait faire líobjet de prochaines mesures de protection et de consolidation.
- Mur antique, déversé, en limite des parcelles 590, 238 et 239 du cadastre de Valcabrère. Obervation de J.L. SCHENCK 1988.
- Dans le village, sur la propriété Montsérié. Observation díun tumulus qui lors de terrassements aurait fait apparaître des éléments architectoniques, tambours de colonnes et fragments de chapiteaux. Mausolée funéraire écroulé ?, J.L. SCHENCK
- Dans le village, sur la propriété Louge. Observation díun tertre qui, lors de terrassements, a fait apparaître des murs épais et de nombreux fragments architectoniques en marbre. Observations de F. LOUGE et J.L. PAILLET 1991.

Outre ces vestiges, les maçonneries des constructions du village laissent entrevoir de nombreux éléments de constructions antiques réemployés : chaînage díangle, encadrement díouverture, poteaux isolés, auges funéraires, éléments décoratifs, etcÖ

En ce qui concerne les infrastructures et plus particulièrement la voirie antique, il faut souligner le passage du " cardo maximus ", la voie reliant le centre de la ville antique à Toulouse. Elle est repérée de façon certaine, au Sud du village (Couvent), jusquíà son intersection avec le Rioumort. Son tracé rejoignant le pont de Labroquère níest quíinduit (le pont actuel fut précédé par un pont antique. R. Gavelle).
 

2) Document díétude : première approche díarchitecture médiévale de Valcabrère (diaporama)
Une première approche livresque révèle :

 Le château féodal du Castet Bert

À líextrémité Ouest du village de Valcabrère, les vestiges du château féodal de Castet Bert se dressent sur un éperon rocheux très escarpé au confluent de la Garonne et du ruisseau du Rioumort.
Le château a été bâti au XIème siècle par la puissante famille des Vicomtes de Labarthe. Sa construction est contemporaine du rétablissement de la cité religieuse et de la place forte de Lugnunum Convénarum par Bertrand de l íIsle-Jourdain qui sera canonisé en 1222 et donnera son nom à la ville. À cette époque, à quelques dizaines de kilomètres au Sud, sur la frontière du califat, la " Reconquista " bat son plein.
Líensemble comprend une tour principale de 15m de hauteur environ, bâtie sur plan carré (5,5x5,5m, environ). Les parois, de très forte épaisseur ont partiellement conservées leur appareil de parement en moellons de pierre de dimensions variables. Dans líappareillage, et plus particulièrement dans les chaînages díangles, des blocs de réemploi en marbre, díorigine antique, sont visibles. Par une porte située à environ 3m de hauteur, on accède à une salle qui serait voutée.
Les bases díune seconde tour de moindre section sont visibles immédiatement au Nord, un mur díenceinte avec chemin de ronde relie les 2 tours.
Au Sud, líenceinte, partiellement détruite, se prolonge vers les vestiges de la porte médiévale du village (porte de la Trépade). Une des 2 piles de cette porte reste parfaitement conservée, avec le départ de la voûte. Le vestige est inclus dans la construction díune ferme commingeoise. Sa forme et ses dimensions sont probablement à rapprocher de la porte Majou (Ville Haute de Saint-Bertrand).

Les vestiges médiévaux épars.

- Au Sud du Village, dans le prolongement de la Place, les vestiges maçonnés díune construction qui pourrait être une seconde porte médiévale restent visibles.
- Ègalement au Sud du Village, un couvent comprenant une église et un cloître a été fondé au XIIIème siècle, par les moines Cordeliers (visite de Froidour, grand maître des eaux et forêts au XVIIème siècle). Démoli lors de la Révolution française, il ne subsiste, à Valcabrère, quíune des colonnes du cloître qui porte une croix sur la place Mercadieu.
- Le Moulin des Moines, en dérivation de la Garonne, au pied du Castet Bert appartenait au couvent des Cordeliers depuis 1475.

Le couvent des Cordeliers.

Aujourdíhui, líimplantation de líancien couvent reste incertaine car aucune ruine níest visible au lieu dit le Couvent figuré au cadastre de 1831, sur la rive gauche du Rioumort. À proximité immédiate, les eaux du ruisseau du Plan et du Rieumort, qui passent de part et díautre du camp militaire, sont canalisées par des murets et réunies vers une chute située entre 2 hauts murs parallèles sur lesquels on distingue des corbeaux qui ont pu supporter un ouvrage de charpenterie à usage de moulin. En direction du village, de forts murets maçonnés, parallèles, prolongent " le moulin " sur plusieurs dizaines de mètres. Líhypothèse de líexistence díun ensemble conventuel établi sur la rive droite du Rioumort comprenant des terres agricoles sur la rive gauche avec un moulin et une retenue díeau sur le ruisseau, est émise.
 

3) Document díétude : approche topographique de líarchitecture médiévale de Valcabrère (diaporama)
La première approche de líarchitecture médiévale de Valcabrère est complétée díune approche topographique.
 

Le rempart Sud-Ouest du Village.

À partir des tours de Labarthe (Castet Bert) et de la porte de la Trépade, à líextrémité Ouest du Village, en longeant le sillon creusé par le Rioumort, on découvre une forte paroi bâtie, à sec, en appareil de gros moellons. La paroi est fruitée, sa hauteur est comprise entre 3 et 4 mètres environ. Parfaitement linéaire, parallèle à líunique rue traversant le village et à la Garonne, elle se développe sur une longueur de 150 mètres jusquíà la Place centrale du Village. Au pied de la paroi, nous sommes dans une parcelle linéaire, en forte dépression, la terre y est grasse et humide. Au cadastre de 1831, la parcelle n°69, longe la limite extérieure de la partie urbanisée du village, sa longueur de 150m et sa largeur de 15m lui donne la forme caractéristique díun fossé participant à la fortification du Village.
Le nom du lieu-dit, Ets Embarrats, pourrait signifier tout à la foi le barrage et le fossé, selon Daniel HENRI, Revue du Comminges, Tome CX.
À hauteur de la Place du village, le rempart Sud-Ouest est interrompu.

La Place de Valcabrère.

Avec la place Mercadieu à líextrémité Est du Village La Place centrale du Village est le seul espace public perpendiculaire à la Garonne et à la rue principale.
Très étroite, elle met directement en relation le centre du village avec la voie romaine, au Sud et la Garonne, au Nord.
En effet, Au Nord de la Place, le cadastre de 1831 figure un chemin descendant vers la Garonne par un palier intermédiaire occupé par un point díeau. De plus, sur ce même plan, est figuré, dans le fleuve, au droit de la Place, le retournement vers la rive droite, de la chaussée de dérivation du canal du Moulin des Moines. Le passage à gué était par conséquent aisé.
En dépit díune très importante déclivité, (presque 30m) la Place fût un espace privilégié de communication avec les 2 rives du fleuve.
Aujourdíhui, la Place est coupée du fleuve par un petit bâtiment communal dans le sous-sol duquel on trouve toujours le bassin et la fontaine en fonctionnement.
La Chapelle Notre-Dame, relevée par Daniel HENRI sur le compoix, aurait disparu au XIXème siècle. Elle aurait pu se trouver entre la Place et la Garonne.
Líimmeuble díangle avec la rue principale, semble être bâti avec un premier étage à pans de bois recouvert par un enduit moderne.
Au Sud de la Place, en position avancée par rapport à líalignement du rempart, une forte maçonnerie médiévale, de 3m de hauteur pourrait être le vestige díune porte. Par ailleurs, líobservation de murets parallèles, distants de quelques mètres, nous permet de formuler líhypothèse de la présence de líensemble conventuel des Cordeliers qui síétendait jusquíau moulin du Rioumort en direction de la voie romaine.

Le rempart Sud-Est du Village.

Au-delà de la Place, vers líEst, à partir de la parcelle n°152, dans líalignement du rempart Sud-Ouest, on observe une paroi de même nature. Du fait de la superposition díun bâti agricole et du morcellement parcellaire, elle est difficile à apprécier dans sa continuité. Díune moindre hauteur, (2m au maximum), elle a parfois été démolie pour ménager des passages secondaires reliant le bâti au chemin díexploitation du Tranquistan.
Toutes les parcelles présentent nettement une ligne de dépression parallèle au rempart confirmant la présence díun fossé.
Au niveau de la parcelle n°172, le rempart, jusque-là strictement parallèle à la voie traversant le village, retourne perpendiculairement en direction de la Garonne. On fait la même observation pour le fossé qui, à cet endroit, prend la forme díune cour de ferme fortement encaissée. La dépression traverse la rue principale et débouche dans le sillon du Matalin, vers la Garonne.
 

La fortification Sud apparaît comme un dispositif original formé díun double rempart et díune lice surélevée.

Intra-muros, la rue principale du village, parallèle au rempart observé ci-avant, en est séparée par un étroit parcellaire, privé, continu, díune largeur de 35 mètres environ. Líespace privé est occupé par des fermes commingeoises dont une des caractéristiques est líorganisation du bâtiment díhabitation et du bâtiment díexploitation de plain-pied autour de la cour de ferme, espace libre de distribution.
Or chacune des fermes est adossée à une paroi qui limite la cour et le bâti. En plan, la paroi est continue et parallèle au rempart extérieur observé au Sud. La distance séparant les 2 enceintes, est importante et constante (20 mètres environ). La paroi intérieure est généralement de même facture que le rempart extérieur (forte épaisseur et bâtisse en gros moellons de Garonne) sa hauteur est toutefois moindre (entre 1 et 3mètres).
Líespace compris entre les 2 enceintes est rarement bâti. Artificiellement, il a été remblayé pour obtenir une plate-forme parfaitement nivelée par opposition à la rue principale du village qui épouse le relief naturel bosselé du terrain. En termes díarchitecture militaire médiévale, ce pourrait être une lice. La lice est surélevée. Elle est principalement occupée par des jardins potagers et des arbres fruitiers.
Chacune des fermes ménage son propre accès à la lice, emmarchement en forme díescalier, rampe empierrée ou accès de plain-pied à partir du 1er étage du bâtiment.

Nota Bene :  Dans líinventaire des structures découvertes à Valcabrère díaprès les fouilles et les prospections terrestres et aériennes, (Aquitania, tome X , 1992), les notices n°98 et n°110 se rapportent précisément à des découvertes archéologiques réalisées à líintérieur du dispositif de fortification (éléments architectoniques en marbre mis à jour dans des tertres limités par díépaisses murailles). Toutefois, ces découvertes réalisées fortuitement, à des époques différentes, à 150mètres de distance, ont été interprétées ponctuellement, sans que la linéarité et líhomogénéité des vestiges ne soient perçues à líéchelle de líensemble du village.
 

Porte de Toulouse.

La porte médiévale Est de Valcabrère était située entre le village et la Place Mercadieu, en limite du fossé débouchant dans le Matalin. Le premier immeuble, intra-muros, à droite, en pénétrant dans le village (parcelle n°173, Ö), présente une superbe façade du XVIIIème siècle, parfaitement ordonnancée. Or, líhomogénéité níest que de façade, depuis la terrasse soutenue par le rempart Nord, líimmeuble a un tout autre aspect. Un avant-corps, de forme carrée présente toutes les caractéristiques díune ancienne tour médiévale. Elle est percée de rares fenêtres encadrées de blocs de marbre chanfreinés similaires à celles que líon peut repérer dans les plus anciennes maisons de la ville haute de St-Bertrand. Líhistorien Robert GAVELLE, dans son article sur líurbanisme de Saint-Bertrand (Revue de Comminges), met ce type díouvrage en évidence dans la ville haute et le date du XVème et du XVIème siècle. De toute évidence, la porte de Toulouse apparaît comme le pendant de líautre extrémité du Village, avec la porte de la Trépade et le Castet Bert.

La maison médiévale de la parcelle n°150.

À proximité de la Place au centre du Village, líétroite parcelle n°150 est occupée par une maison médiévale. Le bâti présente des similarités avec líimmeuble de la porte de Toulouse. Au Nord, en position dominante par rapport à la Garonne, la construction de forme carrée síétage sur 3 niveaux. De plan carré, comme une tour, elle est également percée de portes et de fenêtres encadrées de blocs de marbre chanfreinés. La typologie de líensemble est remarquable. En effet, elle suggère, un mode de distribution du bâti médiéval à partir díétroites venelles perpendiculaires à la Garonne. Líambiance urbaine de ces montées était probablement analogue aux montées de la Ville Haute de Saint-Bertrand (Eyrisson et Majou).
 

Fortification Nord.

Au Nord, la Garonne doit être considéré comme un fossé. Valcabrère est établi sur un surplomb rocheux dominant le fleuve. Le site, le plus proche, bénéficiant díune position équivalente de proximité et de dominance est Saint-Martory (Calagorgis) à une trentaine de kilomètres en aval.
La paroi rocheuse constitue un monumental mur díescarpe de 25m de hauteur environ. Líaccessibilité à cette paroi est rendue très difficile, non seulement par son escarpement mais aussi par líépaisseur de sa végétation.
Trois sillons, perpendiculaires, vont interrompre et adoucir ce front rocheux : le sillon du Rioumort, extrémité Ouest du Village, le sillon du Matalin, extrémité Est, et le sillon de la Place, exactement au centre du village.
À partir du Matalin, sillon Oriental du village dans lequel débouche le fossé observé au Sud, la paroi rocheuse est rehaussée par de hautes parois soigneusement maçonnées avec appareil de gros moellons de Garonne (5 à 6 mètres). La paroi níest pas linéaire, des redans, probablement formés par des bases díanciennes tours sont visibles (parcelle n°173). Comme pour la tour de Labarthe, à líautre extrémité du village, on remarque que les chaînages díangles sont bâtis en pierres taillées qui sont parfois des réemplois díéléments de construction antiques en marbre. À la base de ces parois, on peut aussi observer des barbacanes, destinées à líévacuation des eaux pluviales.
Les remparts Nord soutiennent des terrasses qui prolongent les immeubles bâtis du village (parcelles n°166, 167, 147, etc...)
Au cadastre actuel, comme dans celui de 1831, les limites parcellaires correspondent aux limites du rempart Nord observé sur plus de 400 mètres de longueur.
 

Conclusion : révélation des enceintes médiévale de Valcabrère

Au Sud du Village, nous sommes en présence díun ouvrage très singulier : une lice surélevée, de 20 mètres de largeur, comprise entre deux enceintes maçonnées. La lice est nivelée comme une plate-forme pour effacer le relief naturel du terrain. Ce dispositif de fortification a une longueur totale de 400m, une hauteur qui peut varier de 1 à 4m., líensemble síefface au centre du Village au profit de la Place. Bien préservé, líouvrage est díautant plus intéressant que le remblai dont il est constitué semble receler de nombreux vestiges antiques.
 

Au Nord, la position dominante, du village de Valcabrère, sur le cours de la Garonne est unique. La végétation efface un monumental escarpement rocheux naturel re-haussé par de hautes murailles. Le dénivelé abrupt, díune trentaine de mètres de hauteur, constitue une ligne de fortification de 400 mètres de longueur. Les extrémités, naturellement marquées par les sillons du Rioumort et du Matalin, sont mises en relief par díimportants vestiges médiévaux (Castet Bert et propriété re-façadée au XVIIIème siècle.  Líouverture centrale, au droit de la Place, suggère un axe de composition symétrique.

Considérant, la position dans le site naturel, la citadelle de Castet-Bert, líensemble constitué par le double rempart avec la lice au Sud et la fortification Nord, Valcabrère présente le visage díun remarquable village fortifié, dont les limites médiévales, originales et bien préservées, restent méconnues des scientifiques comme des visiteurs.
 

Schémas des limites médiévales de Valcabrère
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 07 Novembre 00, n°5. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
Mme CHAPEL Adjoint au Maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
M.GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
Mme GEZ Eploitante du Camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. SCHAAD Archéologue DRAC
M. REY Inspecteur des Sites DIREN
M. SCHENCK Conservateur du Musée de St-Bertrand Conseil Général
M. MELLIS DDE

 

Comité de pilotage du 07 Novembre 00, n°5. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°5 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème de la réunion : synthèse patrimoniale de Saint-Bertrand et Valcabrère

Document díétude présentés (diaporama) :
Le site et le périmètre de la ZPPAUP
Le patrimoine antique
Le patrimoine médiéval
Le patrimoine moderne

Discussion :
- M. Verdier précise que les élus de la commune de Labroquère, commune voisine appartenant au site) ne sont pas hostiles à une réglementation. Au Sud du site, les extensions récentes de la commune de Sarp posent également des problèmes de gestion du site.
- Le château de Barssous et son domaine (commune de Tibiran, département des Hautes Pyrénées) appartiennent au périmètre de covisibilité du site.
- M. Verdier et Mme Chapel expriment leur scepticisme au sujet de líenvironnement médiéval agricole de Valcabrère et notamment à la présence de vestiges díaménagement hydrauliques.
- M. Guicherd souhaite que les problèmes de gestion du site posés par la construction des bâtiments agricoles soient exposés.
- Mr Brunet souhaite que des documents de synthèse de líinventaire patrimonial de St-Bertrand et de Valcabrère soient remis pour la prochaine réunion.

Documents joints au présent compte rendu :
Le patrimoine antique  28 p.
Le patrimoine médiéval de Saint-Bertrand et Valcabrère
  Ville Haute  39 p.
  Valcabrère  24 p.
  Le Plan  19 p.
Destinataires :  Mme Le Maire de St-Bertrand
   M. le Maire de Valcabrère
   Service Départemental díArchitecture et du Patrimoine
   Service Régional díArchéologie (DRAC)
   Direction Régionale de líEnvironnement (DIREN)
   M. le Conservateur des Olivetains
Nota : le document de synthèse de líinventaire patrimonial moderne sera remis par les chargés díétude lors de la prochaine réunion.

Prochaine réunion :
Thème :  Le site et le périmètre de la ZPPAUP.
Le Mardi 27 Février, la date reste à confirmer suivant la disponibilité des membres du groupe de travail.
 

Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 27 Février 01, n°6. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
Mme CHAPEL Adjoint au Maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
M.REY Inspecteur des sites DIREN
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. SCHENCK Conservateur Musée de St-Bertand Conseil Général
Mme GEZ Eploitante du Camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. SCHAAD Archéologue DRAC
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
M. MELLIS DDE

 

Comité de pilotage du 27 Février 01, n°6. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°6 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème de la réunion : synthèse patrimoniale de Saint-Bertrand et Valcabrère, période moderne

Document díétude présentés (diaporama) :
Le site et le périmètre de la ZPPAUP
Le patrimoine de la période moderne
Document díétude remis (cahiers) :
Le site et le périmètre de la ZPPAUP  28 p.
Le patrimoine de la période moderne  63 p.
Nota : ces documents de synthèse níont pu être remis à tous les participants à la réunion. Sur demande, le chargé díétude les remettra lors de la prochaine réunion.

Discussion :
- En préambule, Mme Chapel et Mme Molle expriment le besoin de mise en valeur du site archéologique de la Ville antique. Elles soulignent les nuisances liées à líactivité " díune mi-agriculture " qui síexerce suivant des principes sanitaires díun autre âge (fumier dans la cour de ferme, etcÖ). La pollution visuelle résultant des dépôts de matériel agricole et de divers autres matériaux aux abords des exploitations est soulignée. En ces domaines, líimpuissance des administrations est regrettée (DDAS).
- M. Verdier, au-delà de la réglementation, insiste sur la nécessaire sensibilisation des habitants aux objectifs de protection du site.
- M. Brunet constate que líenjeu de la protection du site ne réside pas seulement dans le problème de la construction des bâtiments agricole. Le site níest pas épargné par la généralisation, la dominance et la pauvreté du modèle pavillonnaire de banlieue.
- Mme Verdier souhaite que la dimension paysagère de líensemble du site soit prise en compte par líétude de ZPPAUP.
- M. Rey, rappelle que les territoires communaux de Saint-Bertrand et Valcabrère sont inscrits à líInventaire des Sites par arrêté ministériel du 17 Août 1979. Le projet de classement du site au titre de la loi du 02 Mai 1930, comprend líensemble du territoire de la commune de Valcabrère et la partie Sud-Est de la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges. Les territoires communaux qui ne seront pas protégés au titre de la ZPPAUP seront classés au titre des sites.
- M. Rey souligne les difficultés de gestion quotidiennes qui pourraient résulter du classement des secteurs non urbanisés. Líétablissement díun cahier de gestion du site classé permettrait une déconcentration des autorisations au niveau préfectoral, sur avis de líA.B.F. pour ce qui concerne les installations et travaux divers díentretien courant. Les autres travaux (voiries, boisement, déboisement, etcÖ), restent soumis à autorisations ministérielles. Dès lors, líétablissement díun cahier de gestion semble indispensable.
- Contacté par les chargés díétude, Mr Guicherd, de la chambre díagriculture, précise que le diagnostic agricole du territoire sera disponible à la fin du mois díAvril .

Prochaine réunion :
Thème :  Le règlement de la ZPPAUP.
Le Mardi 17 Avril 2001, à 9 heures 30 à la mairie de Saint-Bertrand.
 

Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RIN-KEL
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 17 Avril 2001, n°7. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patreimoine et Achats Conseil Général
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. REY Inspecteur des sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
M. MELLIS DDE
Mme GEZ Eploitante du Camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
M. VERDIER Maire Valcabrère
Mme GIRAUD DRAC
M. SCHENCK Conservateur Musée de St-Bertand Conseil Général
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture

 

Comité de pilotage du 17 Avril 2001, n°7. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°7 DU COMITE DE PILOTAGE
Thème de la réunion : règlement de la ZPPAUP

Document díétude présentés (diaporama) :
Le site et le périmètre de la ZPPAUP
Document díétude remis (cahier) :
Projet de règlement de la ZPPAUP   30 p.

Le projet de règlement remis porte sur deux des trois zones du périmètre de la ZPPAUP :
- Le secteur des noyaux urbains historiques (ZUH)
- Le secteur des extensions urbaines (ZEU)
- Le secteur agricole et archéologique (ZAA) fera líobjet díun projet de règlement qui sera remis lors de la prochaine réunion.

Nota : ces documents de synthèse níont pu être remis à tous les participants à la réunion. Le chargé díétude en joint une copie aux intervenants qui en ont fait la demande : M. Mellis de la DDE, Mmes Darnes, Mèche et Verdier du Conseil Général.

Discussion :

- En préambule, M. Schaad nous informe que líinventaire archéologique sur líensemble du site est relancé. Il fera líobjet díune publication en fin de cette année. Par ailleurs, la nouvelle loi du 7 Janvier 2001, portant sur la prévention archéologique et la création díun Établissement Public Archéologique (EPA) prévoit líinstauration díune taxe sur les autorisations pour financer les services archéologiques.
- M. Rey, avant de síabsenter, rappelle son souhait de classer au titre de la loi du 02 Mai 1930, líensemble du site non urbanisé de Saint-Bertrand de Comminges et de Valcabrère, compris dans le périmètre de la ZPPAUP. Le reste du territoire de Saint-Bertrand de Comminges resterait site inscrit. M Rey souhaite également que la loi de 1979 portant sur les enseignes et les pré-enseignes soit intégrée au cahier de recommandations de la ZPPAUP.
- M. Brunet souhaite que le règlement concernant " les interventions sur les immeubles existants datant de la fin du XXème siècle et les constructions projetées " soit illustré par des croquis explicatifs.
- Mme Gez fait part des difficultés quíelle rencontre dans líexploitation et la modernisation de son camping (construction díune piscine, construction de petits chalets en bois). M. Brunet souhaite quíun véritable état des lieux des installations soit présenté. Les autorisations pourraient ne pas avoir été accordées pour des raisons sanitaires (DDAS). M. Schaad rappelle le grand intérêt archéologique du camp romain voisin qui reste un vestige unique en France. Dans le courrant du mois de Mai, une réunion concernant le camping sera programmée avec la participation de líABF, du propriétaire et de líinstructeur de la DDE.

Prochaine réunion :
Thème :  Le règlement de la zone archéologique et agricole de la ZPPAUP.
 Date :  Le Mercredi 06 Juin 2001, à 10 heures à la mairie de Saint-Bertrand.
 

 Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 06 Juin 2001, n°8. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. TREY Adjoint au maire Saint-Bertrand
M. CONDETTE Adjoint au Maire Saint-Bertrand
M. ROUQUET Adjoint au Maire Saint-Bertrand
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
Mme MECHE Patreimoine et Achats Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. SCHENCK-DAVID Conservateur Musée de St-Bertand Conseil Général
Mme GEZ Eploitante du Camping Saint-Bertrand
Mme DESSEIN Secrétaire Saint-Bertrand
M. LAMOURE Salarié Groupama
M. MARROT Agriculteur Saint-Bertrand
M. FAGES Technicien
Mrs. GOMEZ RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
M. REY Inspecteur des sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. MELLIS DDE

 

Réunion du 06 Juin 2001, n°8. 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°8 DU COMITE DE PILOTAGE
06 Juin 2001
Thème de la réunion : l'agriculture

Document d'étude remis (cahier) : Le Diagnostic Agricole de St-Bertrand et Valcabrère  7 p. M. Guicherd, Chambre d'Agriculture.
Document d'étude présenté (diaporama) et joint au présent C.R. : Le paysage agricole : préservation de l'agro-pastoralisme   24 p.

Le diagnostic agricole présenté s'attache à décrire :
1) L'évolution des structures et de la population agricole :
- Assurance du maintien de la population et d'une vingtaine de petites exploitations notamment grâce à la pluri-activité et aux retraités.

2) Une production agricole respectueuse de l'environnement avec :
- 95% des sols agricoles utiles (309 hectares) sont occupés par des prairies pour le pâturage et la production fourragère et surfaces céréalière pour l'alimentation animale.
- 18 agriculteurs pratiquent l'élevage sous forme extensive (production de veaux fermiers). Le cheptel animal est d'environ 500 ovins et 250 bovins. L'élevage bovin est stable, 18 éleveurs possèdent en moyenne une quinzaine d'animaux. L'élevage ovin est en forte régression, dans les 10 dernières années il est passé de 1600 à 500 animaux tandis que le nombre d'éleveurs passait de 12 à 7.
- 6 élevages sont en plein air intégral et dépourvus de bâtiments pour les animaux.
- La diversification de la production agricole ne concerne que 2 exploitations qui se sont orientées sur l'apiculture et la production de canards gras.
- Aucune activité agro-touristique n'est recensée. Il existerait cependant des gîtes ruraux.

3) Pour l'avenir, Trois à cinq projets de construction de bâtiments agricoles sont à prévoir. Deux d'entre eux sont localisés :
    1) Extension de la ferme existante de M. Marrot au Plan ou aménagement d'un bâtiment existant au lieu dit Herrane (parcelle limitrophe de l'ancien hangar à tabac). Le bâtiment envisagé aurait une emprise de 8ml sur 15ml).
    2) Création d'un bâtiment à proximité de l'extension récente de la place Mercadieu (Ampau) ou (réaménagement dâun bâtiment existant au bord du chemin du haut Ambax)
 
 

Un diaporama est présenté par les chargés d'études sur le thème du paysage agricole. Il se donne pour objectif d'illustrer de façon sensible le thème de « La préservation de l'agro-pastoralisme ». Volontairement, le document se veut interrogatif.

1) L'habitat, l'espace public, le village et le territoire, caractérisés par la coexistence de l'homme et de l'animal
- La ferme commingeoise : un habitat regroupant les hommes et les animaux
- La forme urbaine : organisée à partir de la déclinaison typologique de la ferme
- Constitution du noyau villageois par la ferme commingeoise
- Le terroir : un espace rural à vocation exclusivement agro-pastorale

1) Le développement agricole local
- Constat d'un développement agricole local à contre-courant de l'évolution générale
- Impact des protections M.H. sur le développement agricole ?
- Impact de développement de limage du haut lieu culturel et touristique sur le développement agricole ?
- La modernisation et l'expérimentation agricole

2) Occupation des zones agricoles
- Inadaptation des règles du POS
- Limites de la procédure de ZPPAUP
- Vers un projet global de maintien de l'agro-pastoralisme et de préservation du patrimoine culturel
- Plan des secteurs de la ZPPAUP

Discussion :   Chacun s'accorde sur le fait que la mise en valeur agro-pastorale des sols contribue essentiellement au façonnage du paysage que nous offre le site de Saint-Bertrand et Valcabrère. Ses caractéristiques principales sont :
- L'agglomération de l'habitat et des installations agricoles au sein du noyau villageois (ferme commingeoise)
- Un terroir exploité sous forme d'une fine mosaïque parcellaire de 1 à 2 hectares de moyenne avec une diversité de prairies et de cultures fourragères.
- Une diversité des pratiques d'élevages (ovins, bovins).
- Une trame de chemins ruraux en cours d'urbanisation.
- Des moyens d'exploitations réduits et parfois précaires (défauts de bâtiments adaptés)
- L'assurance démographique d'une pérennité de la population agricole.
 

Mr Guicherd juge que l'évolution agricole locale n'est pas singulière. Elle est conforme à la situation, géographique et humaine du terroir. On ne peut pas constater une évolution locale de l'agro-pastoralisme à contre courant d'une évolution générale.
   Les questions de l'impact des protections M.H. et du haut lieu culturel et touristique sur le développement agricole sont jugées artificielles. L'hypothèse lancée par les chargés d'études de l'existence d'une volonté locale de conserver des traditions agro-pastorales extensives est contestée. Selon M. Verdier, elle est plutôt à mettre en relation avec la pratique d'une «mi-agriculture» qui serait pratiquement de l'ordre du loisir.

Le maintien de l'agriculture à base d'agro-pastoralisme extensif sur le site nécessitera la construction d'un petit nombre de bâtiments agricoles sur un moyen ou long terme 5 à 10 ans.
M. Brunet souhaite que les projets de bâtiments agricoles soient clairement identifiés afin que l'on puisse juger de leur impact paysager. Les précisions pourraient concerner :
- Le maitre d'ouvrage
- La nature de l'opération et son implantation : extension de l'existant, réhabilitation, nouvelle construction, amélioration d'une installation précaire.
- La fonction du bâtiment : stockage de fourrage, bâtiment d'élevage ou combinaison des 2 fonctions.
- Le volume et la surface nécessaires.

M. Guicherd juge excessive la prétention de vouloir réglementer la diversité biologique des cultures. Cette mesure est jugée irréaliste. Ce serait figer le paysage agricole actuel, contraindre inutilement l'agriculteur et interdire toute évolution. M. Brunet estime qu'un telle mesure réglementaire serait inapplicable.

M. Rouquet signale les fortes contraintes que la ZPPAUP pourrait faire porter sur l'entretien du paysage. La proportion de haies bocagères existantes par rapport à la S.A.U. lui semble surestimée. Ces contraintes supplémentaires devraient êtres compensés par des aides. M. Rouquet souhaite que soient communiquées des expériences (y compris étrangères) de maintien d'une agriculture dynamique sur des sites analogues du point de vue de leur prestige patrimonial.
Pour M. Rouquet, le règlement de la ZPPAUP devrait favoriser l'aménagement et la reconversion résidentielle de la partie agricole de la ferme commingeoise avec notamment la possibilité de créer des surfaces habitables. Ceci, sous peine de voir disparaître des bâtiments dont chacun s'accorde sur l'intérêt patrimonial. En matière de conservation des bâtiments également, M. Rouquet souhaite que des aides financières compensent les surcoûts liés à l'emploi de techniques constructives traditionnelles (emploi du bois). En outre, la qualification des entreprises locales lui semble faire défaut et un soutien des artisans en ce domaine lui semble nécessaire.

Les chargés d'études précisent que le règlement se donne pour objectif de préconiser l'emploi du bois sous forme de façade charpentée, de treillis, etc· afin d'ancrer l'aspect des résidences pavillonnaires récentes dans le paysage architectural du lieu.

M. Verdier fait part d'une évolution de la population de Valcabrère et du Conseil Municipal au sujet de la proposition des chargés d'études de supprimer les zones urbanisables du POS au Sud du noyau villageois.

Mme Mole et M. Trey font part de leur inquiétude de voir réduite toute possibilité d'extension du faubourg du Plan. En effet, pour des raisons paysagères, hydrologiques et archéologiques, les chargés d'études proposent la suppression de la zone NA de Bernet et de Caubenc à l'Est de Saint-Bertrand.

Les chargés d'études précisent que le règlement de la ZPPAUP se donne pour objectif de permettre la densification des secteurs pavillonnaires existants de façon à les rapprocher des extensions du XVIIIème siècle.

Prochaine réunion :
Thème :  Le thème de la prochaine réunion n'a pas été défini. M. Brunet souhaite que les documents d'études soient communiqués aux collectivités afin qu'elles puissent étayer leurs réflexions.
 Date :  La prochaine date de réunion n'a pas été déterminée.
 

Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 
 
 
 

Comité de pilotage du 20 Juin 2003, n°9. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. SCHENCK-DAVID Conservateur Musée de St-Bertand Conseil Général
M. MARROT Agriculteur Saint-Bertrand
M. FAGES Technicien Saint-Bertrand
M. RINKEL chargé d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
Mme CHAPEL Conseiller municipal Valcabrère
Mme GEZ Exploitante camping Saint-Bertrand
M. TREY Adjoint au Maire Saint-Bertrand
Mme BARRY DRAC
M. REY Inspecteur des sites DIREN
M. SCHAAD Archéologue DRAC
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. MARIANDE Technicien Conseil Général
M. VIVES DDE
M. MELLIS DDE

Réunion du 20 Juin 2003, n°9. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°9 DU COMITE DE PILOTAGE
20 Juin 2003
Thème de la réunion : création de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère

Document d'étude et de présentation : site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de
réunion du comité de pilotage)  http://jeanmarc.rinkel.free.fr/
 

Discussion :

M. Brunet rappelle que la création de la ZPPAUP de Saint Bertrand et de Valcabrère reste en phase d'étude. Cette étude doit aboutir à la définition d'une zone de protection incluse dans un site qui sera lui-même classé. Dans le périmètre du site classé, toute pétition (permis ou déclaration de travaux) requiert l'avis du ministre.
Le périmètre de la ZPPAUP inclus complètement la surface de la commune de Valcabrère. Il ne comprend pas les forêts de Saint Bertrand, au Sud, ainsi que les hameaux de Labat et de Saint-Martin appartenant à la commune de Saint Bertrand, à l'Ouest.

Mme Mole rappelle qu'un P.L.U. est mis à l'étude sur la commune de Saint Bertrand. M. Brunet précise que la ZPPAUP s'imposera au P.L.U.

Les chargés d'étude rappellent le périmètre de la ZPPAUP sur une cartographie IGN ainsi que sur une photographie aérienne.

M. Brunet souhaite que ce périmètre soit précisé sur un plan cadastral.
Les plans cadastraux transmis aux chargés d'études sous forme de calques sont dégradés (illisibles, ils ne conviennent pas à la réalisation du travail). En 2001, les services de la DDE (M. MELLIS, SUA, Tél : 05 61 58 65 24) ont évalués la numérisation du cadastre. Le devis a été transmis à la Commune et n'aurait pas été accepté.

Les chargés d'études restent en attente du fond de plan numérisé.

La ZPPAUP distingue 3 types de secteurs :
    - Les noyaux historiques de chacun des deux villages
    - Les extensions urbaines
    - Les espaces agricoles et archéologiques

M. Verdier souhaiterait que la place Mercadier soit incluse au sein du noyau historique de Valcabrère.
Les chargés d'études rappellent que les noyaux historiques sont inclus dans les enceintes médiévales des villages. Les extensions urbaines sont "hors les murs" et elles peuvent comprendre un bâti moderne (postérieur à 1940) comme très ancien (XIXe voire XVIIIe siècle).

M. Brunet souhaite que le règlement de la ZPPAUP inclus des dispositions d'aménagement spécifiques aux espaces publics des secteurs des noyaux historiques (revêtements de sols en pierre et règles de signalisation commerciale)

Mme Darnes demande si les capacités hôtelières des deux communes sont suffisantes. Il est précisé que cette activité est saisonnière et qu'il n'existe pas de projet d'extension sur les communes. De l'avis des maires, l'extension éventuelle devrait se situer sur les "hauts" de la commune voisine de Labroquère.
Pour M. Verdier, l'intégration au site du camping existant doit être complété par la réalisation d'un écran végétal perpendiculaire au chemin des pèlerins qui relie l'église Saint-Just à la cathédrale Sainte-Marie.

M. Marrot rappelle que pour les agriculteurs le maintien, voire la restauration des haies bocagères, implique des charges supplémentaires qui ne doivent pas incomber exclusivement aux agriculteurs.

Les chargés d'étude ont publié l'ensemble des documents sur un site Internet personnel " http://jeanmarc.rinkel.free.fr/ "
Avant de ce faire, ils ont adressé une demande d'avenant pour étude complémentaire au SDA ainsi qu'à la DRAC. Cette demande est restée sans réponse.

M. Brunet précise qu'il n'a pas réclamé cette publication. Toutefois, à l'issue des études, un budget complémentaire pourra être consacré à la réalisation d'une exposition publique.

M. Verdier ne souhaite pas que le travail d'étude soit rendu public tant que la ZPPAUP n'aura pas été approuvée par le Conseil Municipal. Il est précisé que le site de publication n'est pas référencé sur les moteurs de recherche Internet.

Mme GIRAUD souhaite que les chargés díétudes mettent en exergue les monuments susceptibles díun classement. Au titre du patrimoine rural, une ferme commingeoise pourrait être classée. Líétude signale particulièrement le pont de Labroquère qui appartient à líopération díaménagement de la voie royale du XVIIIe conduisant à Luchon

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé du règlement concernant les noyaux historiques de chacun des deux villages.
Date : le 10 Septembre 2003

Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 

Comité de pilotage du 17 Septembre 2003, n°10. 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand
M. VERDIER Maire Valcabrère
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP isabelle.vidaillac@culture.fr
M. REY Inspecteur des sites DIREN
M. BONNET Inspecteur des sites DIREN
Mme DARNES Directrice Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme MECHE Patrimoine et Achats Conseil Général
Mme GIRAUD DRAC
M. GUICHERD Ingénieur Chambre d'Agriculture
Mme GAYRAL Olivetains, CDT de Haute-Garonne
M. ROUQUET Conseiller municipal Saint-Bertrand
Mme GEZ Exploitante camping Saint-Bertrand
Mrs. GOMEZ - RINKEL chargés d'étude architectes jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme CHAPEL Conseiller municipal Valcabrère
M. TREY Adjoint au Maire Saint-Bertrand
M. MARROT Agriculteur Saint-Bertrand
M. FAGES Technicien Saint-Bertrand
Mme BARRY DRAC
M. SCHENCK-DAVID Conservateur Musée de St-Bertand Conseil Général
M. SCHAAD Archéologue DRAC
Mme VERDIER DAULE Conseil Général
M. MARIANDE Technicien Conseil Général
M. VIVES DDE
M. MELLIS DDE

Réunion du 17 Septembre 2003, n°10. 
COMPTE-RENDU DE REUNION N°10 DU COMITE DE PILOTAGE
17 Septembre 2003
Thème de la réunion : classement du siite de Saint Bertrand et Valcabrère

Document d'étude et de présentation :

- Plan du projet de classement du site de Saint-Bertrand et Valcabrère remis par M. REY inspecteur des sites DIREN Midi-Pyrénées.
- Plan des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastal des communes.
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) " http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :
 

M. REY (DIREN) rappelle que la prodédure de classement du site de Saint-Bertrand et Valcabrère est en cours depuis les inspections générales de 1990 et 1991. En effet, la création de la route " de la dolomie " sur les communes de Sarp et díAveux avait, à cette époque, suscité beaucoup díémotion et révélé la fragilité des protections existantes sur un site dont les limites ne correspondent pas aux limites administratives.
Aujourdíhui, líensemble des territoires communaux de Saint-bertrand et Valcabrère est en " site inscrit "

Comme sur les autres sites emblématiques de la région Midi-Pyrénées, tels que Gavarnie et Montségur, deux types de protection seront associées pour protéger les territoires de Saint-Bertrand et Valcabrère :

- Pour la protection des zones urbaines ou à urbaniser, la loi du 7 janvier 1983, permet la création díune ZPPAUP, instrument plus souple que la loi de 1930, puisque relevant díune gestion départementale (avis conforme de líABF) suivant étude et règlement partagé entre la commune et líétat.
- Pour la protection des zones rurales dites naturelles, la loi de 1930 (sites inscrits et sites classés) reste plus adaptée et plus efficace car, à une réglementation qui síimpose aux différents acteurs, elle substitue un cahier de gestion, sorte de cahier de recommandations, de planification qui permet des autorisations au cas par cas.

Le " site classé " inclura le territoire des communes de Saint-Bertrand et de Valcabrère, de la Garonne jusquíà la première ligne de crête. Les secteurs de la ZPPAUP qui sont dits " noyaux urbains historiques (ZUH) " et " extensions urbaines (ZEU) " en seront exclus. Le reste du territoire de la commune de Saint-Bertrand sera maintenu en " site inscrit ".
Au milieu de líannée 2004, les limites du " site classé " seront précisées par un géomètre.
 

M. Brunet précise que le travail réalisé pour líétude de la ZPPAUP sera utilisé pour la réalisation du cahier de gestion du site classé.

Mme Darnes demande que soit précisées líimpact du classement sur la voirie départementale. M. Rey précise que les élargissements, les plantations et la création de voies nouvelles seront de líordre de líautorisation ministérielle.

M. Guicherd, précise que le zonage et le règlement des zones agricoles disparaîtront.

M. Verdier regrette que líordre du jour ne soit pas respecté. Aborder le thème du classement du site lui semble prématuré. Il síexprime en faveur díun examen détaillé de chacun des articles du règlement de la ZPPAUP. Les règles de la ZPPAUP doivent être exprimées positivement, le plus souvent sous forme de schémas constructifs. Les chargés díétudes précisent que le règlement accessible sur internet est largement illustré par le moyen de liens hypertextes.

M. Rouquet remarque que les secteurs de la ZPPAUP figent líextension des noyaux villageois. En revanche, il síaccorde sur la nécessité díéviter toute forme díurbanisation pavillonnaire à la toulousaine. Il précise que la protection du patrimoine implique des surcoûts qui doivent êtres compensés par des aides spécifiques. Il pose le problème économique de la réhabilitation des fermes commingeoises qui doivent pouvoir intégrer la création de gîtes ruraux dans la partie charpentée autrefois consacrée aux animaux.

Mme Giraud pense que líinterdiction des pré-enseignes prévue dans le règlement de la ZPPAUP doit être modulée. Les élus rappellent quíils sont intervenus activement dans la disparition des pré-enseignes.
 

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé du règlement concernant les noyaux historiques de chacun des deux villages.
Date : le mercredi 19 Novembre 2003 à 9 heures 30

M. Verdier souhaite rencontrer les chargés díétude en particulier pour líélaboration du règlement. Ces derniers se tiendront à sa disposition pour une date à convenir vers la fin du mois díoctobre.
 

Les architectes, chargés d'étude, F. GOMEZ - J.M. RINKEL
 
 
 

Comité de pilotage du 10 mars 2010, n°11. 
 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand mairie.stbertrandcomminges@wanadoo.fr
M. VERDIER Maire Valcabrère mairie-de-valcabrere@orange.fr
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP jacques-m.brunet@culture.gouv.fr
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand patrice.rouquet@wanadoo.fr
M. RINKEL chargé d'étude Architecte jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse

 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°11 DU COMITE DE PILOTAGE
Du 10 Mars 2010
Thème de la réunion : finalisation de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère.

Document d'étude et de présentation :

- Plan des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastral des communes.
- Projet des prescriptions architecturales (règlement)
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, rappelle le calendrier qui prévoit la présentation du projet de ZPPAUP au CRPS (Comission Régionale du Patrimoine et des Sites) pour le 22 juin 2010 et une mise à l'enquête publique pour le mois de juillet 2010.
En conséquence, 3 réunions du comité de pilotage devront être prévues. La DDE, les services de l'archéologie, le Conseil Général seront notamment invités.

La prochaine réunion sera prévue le jeudi 25 mars prochain à La Mairie de St-Bertrand. Les convocations seront adressées par la Mairie de St-Bertrand.

La poursuite de l'étude nécessite un budget de 8000 euros partagés entre l'état et les collectivités (2000 euros pour chacune des communes). Des délibérations communales sont à prévoir.
Le chargé d'étude aura pour mission : l'adaptation du périmètre et des prescriptions architecturales, une présentation des travaux en séance de la CRPS, la présentation du projet de ZPPAUP pour l'enquête publique ainsi que la duplication des dossiers.

Le périmètre de la ZPPAUP des deux villages est mis en concordance avec le projet de classement du site.

M. VERDIER, maire de Valcabrère, considérant le plan de sectorisation de la ZPPAUP, souhaite que le noyau historique de Valcabrère (ZUH) intègre les extensions (hors les murs) de la fin du XIX ème autour de la place Mercadieu ainsi que la ferme " a Vignette".
Par ailleurs, M. Verdier souhaite que les parcelles situées au lieu dit "embarrats" soient exclues du noyau historique ZUH pour être incluses dans la zone des extensions urbaines ZEU.
En effet, la limite de la ZUH correspondant au tracé de l'enceinte médiévale semble moins perceptible qu'une limite qui pourrait être attachée à une continuité du bâti sur l'espace public.
Les règles de la ZPPAUP doivent être exprimé positivement et en particulier sous forme de schémas constructifs.

Mme MOLES, maire de St-Bertrand, considérant la sectorisation de la ZPPAUP, souhaite que le noyau historique de St-Bertrand soit étendu à la place du lavoir.

M. ROUQUET, adjoint au maire de St-Bertrand, fait remarquer la nécessité de permettre les démolitions dans le secteur ZUH afin de se donner la possibilité de restaurer des immeubles qui ont été "modernisé" au XXème siècle. M. Rouquet souligne également la nécessité de pouvoir changer la destination des fermes commingeoises en permettant notamment la création de gîtes ruraux dans leur partie charpentée autrefois dédiée aux animaux.

Chacun s'accorde pour que les prescriptions architecturales soient illustrées par des exemples qui seront inclus dans un cahier des savoirs faire traditionnels.
Chacun s'accorde sur líinterdiction de la publicité qu'il faut distinguer des panneaux d'informations.

Dans l'état actuel de leur technologie, les capteurs solaires (passifs et photovoltaïques) resteront interdits sur les toitures dans le secteur ZUH.

Dans le secteur ZUH, chacun s'accorde également pour n'autoriser la construction neuve que sous forme de réhabilitation (aménagements ou extensions) de constructions existantes.

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé des prescriptions architecturales concernant les secteurs d'extensions urbaine ZEU de chacun des deux villages.
Date : le jeudi 25 mars 2010 à 10 heures en mairie de St-Bertrand

Le chargé d'étude, Jean Marc Rinkel
 
 

Comité de pilotage du 25 mars 2010, n°12. 
 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand mairie.stbertrandcomminges@wanadoo.fr
M. VERDIER Maire Valcabrère mairie-de-valcabrere@orange.fr
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP jacques-m.brunet@culture.gouv.fr
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand patrice.rouquet@wanadoo.fr
M. DEJEAN Adjoint au maire Valcabrère
M. LEHIMAS Chargé de mission DDT DDE pierre.lehimas@haute-garonne.gouv.fr
M. PALAO Chef de bureau Sous Préfecture Saint-Gaudens jean.michel.palao@haute-garonne.gouv.fr
M. RINKEL chargé d'étude Architecte jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse

 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°12 DU COMITE DE PILOTAGE
Du 25 Mars 2010
Thème de la réunion : Prescriptions architecturales des secteurs ZUH (Zones Urbaines Historiques) et ZEU (Zones díExtensions Urbaines) de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère.

Document d'étude et de présentation :

- Plan modifié des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastral des communes.
- Projet des prescriptions architecturales (règlement)
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, rappelle le calendrier qui prévoit la présentation du projet de ZPPAUP au CRPS (Commission Régionale du Patrimoine et des Sites) pour le 22 juin 2010 et une mise à l'enquête publique pour le mois de juillet ou septembre 2010. La date du 22 juin sera confirmée ultérieurement et la présence des maires de chacune des communes sera nécessaire.

La prochaine réunion du Comité de pilotage sera prévue le mercredi 28 avril prochain à La Mairie de Valcabrère. Les convocations seront adressées par la Mairie de St-Bertrand.
Le Conseil Général y sera invité.

La poursuite de l'étude nécessite un budget de 8000 euros partagés entre l'état et les collectivités (2000 euros pour chacune des communes). Des délibérations communales sont à prévoir, vers le 15 avril, accompagnées par une lettre de présentation.
Le chargé d'étude aura pour mission : l'adaptation du périmètre et des prescriptions architecturales, une présentation des travaux en séance de la CRPS, la présentation du projet de ZPPAUP pour l'enquête publique ainsi que la duplication des dossiers.

Le périmètre de la ZPPAUP des deux villages est mis en concordance avec le projet de classement du site.
Conformément aux souhaits exprimés par les élus lors de la dernière réunion, la sectorisation de la ZPPAUP est modifiée :
- Le noyau historique de St-Bertrand (Le Plan) est étendu à la place du lavoir.
- Le noyau historique de Valcabrère (ZUH) intègre les extensions (hors les murs) de la fin du XIX ème autour de la place Mercadieu ainsi que la ferme "la Vignette".
- Les 3 parcelles situées au lieu dit "embarrats" sont exclues du noyau historique ZUH pour être incluses dans la zone des extensions urbaines ZEU.

M. ROUQUET, adjoint au maire de St-Bertrand, fait remarquer que quelques habitations sont situées dans le Site Classé (une habitation au " Mont ", le Moulin du Chapitre ainsi qu'une habitation à Valcabrère). Dans ces conditions quelle sera la réglementation de référence ?.

M. LEYIMAS, chargé de mission DDT, précise que les documents díurbanisme de référence sur líensemble du territoire des communes (site classé compris) resteront le PLU. Après l'adoption de la ZPPAUP, les PLUs de chacune des deux communes devront être adaptés. À cette occasion, les PLUs pourront simplement reprendre les prescriptions architecturales de la ZPPAUP.

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, précise quíen ZUH :
- Les démolitions sont interdites sauf en ce qui concerne d'éventuels bâtiments annexes qui seraient dépourvus d'intérêt architectural.
- Les constructions neuves ne pourraient être projeté que comme des extensions en continuité avec les bâtiments existants.
- Les recommandations architecturales seront présentées dans un cahier des savoirs faire traditionnels.
- L'aménagement des espaces publics nécessite une hiérarchisation qui n'est pas l'objet de la présente étude.

En revanche, des constructions neuves pourront être implanté dans les ZEU (Zones díextensions urbaines).
Certains de ces secteurs sont dans la proximité immédiate des noyaux historiques et nécessitent une réflexion particulière, tandis que d'autres sont moins sensibles (Ares, Le Pont) mais topographiquement difficiles.
Les élus soulignent le petit nombre de parcelles constructibles et s'accordent sur une " architecture traditionnelle " qui exclurait par exemple " les toitures terrasses ", les maisons sur pilotis ou les " chalets ".
Chacun s'accorde sur les interdictions suivantes :
- Fermetures sous forme de volets roulants.
- Vitrages en pavés de verre en regard de l'espace public

Les volumes construits devront rester simples et couverts par des tuiles à emboîtement au profil de la tuile canal, de couleur rouge foncé.
Néanmoins, quelle que soit l'architecture, l'implantation pavillonnaire (au centre de la parcelle) n'a rien de traditionnel alors que le modèle identifié de la ferme commingeoise s'implante tout à la fois sur "une limite séparative" et à "l'alignement de l'espace public".

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé des prescriptions architecturales concernant les secteurs d'extensions urbaine ZEU de chacun des deux villages.
Date : le mercredi 28 avril 2010 à 10 heures en mairie de Valcabrère

Le chargé d'étude, Jean Marc Rinkel
 

Comité de pilotage du 28 avril 2010, n°13. 
 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand mairie.stbertrandcomminges@wanadoo.fr
M. VERDIER Maire Valcabrère mairie-de-valcabrere@orange.fr
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP jacques-m.brunet@culture.gouv.fr
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand patrice.rouquet@wanadoo.fr
M. DEJEAN Adjoint au maire Valcabrère
M. ROSSETO Adjoint au maire Valcabrère
M. MONANS Conseiller municipal Valcabrère
M. LEHIMAS Chargé de mission DDT DDE pierre.lehimas@haute-garonne.gouv.fr
Mme MECHE Service patrimoine immobilier Conseil Général 31 sophie.meche@cg31.fr
Mme CONZE Direction de l'architecture Conseil Général 31 sandrine.conze@cg31.fr
M. DUCLER Guide des Olivetains Conseil Général 31 olivetains@wanadoo.fr
M. ISNARD Développement territorial Conseil Général 31 daedl@cg31.fr
M. PALAO Chef de bureau Sous Préfecture Saint-Gaudens jean.michel.palao@haute-garonne.gouv.fr
M. RINKEL chargé d'étude Architecte jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse

 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°13 DU COMITE DE PILOTAGE
Du 28 avril 2010
Thème de la réunion : Prescriptions architecturales des secteurs ZUH (Zones Urbaines Historiques) et ZEU (Zones díExtensions Urbaines) de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère.

Document d'étude et de présentation :

- Plan modifié des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastral des communes.
- Projet des prescriptions architecturales (règlement)
- Cahier des savoir-faire locaux traditionnels
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, rappelle le calendrier qui prévoit la présentation du projet de ZPPAUP au CRPS (Commission Régionale du Patrimoine et des Sites) pour le 22 juin 2010 et une mise à l'enquête publique pour le mois de juillet ou septembre 2010. La date du 22 juin sera confirmée ultérieurement et la présence des maires de chacune des communes sera nécessaire.

La prochaine réunion du Comité de pilotage sera prévue le mercredi 19 mai prochain à 9 heures 30, à La Mairie de Valcabrère. Les convocations seront adressées par la Mairie de Valcabrère.

La poursuite de l'étude nécessite des délibérations communales accompagnées par une lettre de présentation. Ces délibérations seront communiquées à Mme BARRY de la DRAC.
Le chargé d'étude aura pour mission : l'adaptation du périmètre et des prescriptions architecturales, une présentation des travaux en séance de la CRPS, la présentation du projet de ZPPAUP pour l'enquête publique ainsi que la duplication des dossiers.
 

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, précise la responsabilité des Maires dans le cadre de la ZPPAUP et plus particulièrement pour l'accord des demandes de permis de construire. Désormais, l'ABF délivrera un simple avis que le Maire n'aura pas l'obligation de suivre.

La Stratégie de protection dans la Zone Urbaine Historique est précisée :

Les noyaux villageois se sont formés sur une longue période, dès lors, il conviendra d'en respecter, la permanence, la continuité, l'unité urbaine et la cohérence qui les caractérise. En conséquence :
- Les démolitions sont interdites.
- Seuls les aménagements, les extensions ou les surélévations peuvent être autorisées,
- Ce faisant, l'adoption des matériaux et des savoir-faire locaux traditionnels est obligatoire.

Le bâti des noyau villageois est riche et complexe. Son analyse met en évidence 2 types de construction :

- Les immeubles ou parties d'immeubles bâtis en structure fermée maçonnée.
- Les immeubles ou parties d'immeubles bâtis en structure ouverte, à façade charpentée .
Pour préserver et respecter cette richesse il convient d'en apprécier et d'en décrire les différentiations et les oppositions au travers díun cahier des savoir-faire locaux traditionnels venant à l'appui des prescriptions architecturales.

La différenciation des prescriptions architecturale se décline notamment aux articles :

- Changement d'usage (l'habitation ne peut pas changer d'usage tandis que la grange le peut)
- Maçonneries (enduites ou non enduites)
- Percements (ordonnancés ou pratiquement absents)
- Encadrement des ouvertures (élaborés ou rustiques)
- Bardages (absents ou présents)
- Menuiseries extérieures (classiques ou libres)
- Avant-toits (élaborés ou rustiques)

La lecture du projet de rédaction des prescriptions architecturales appelle les remarques suivantes :

Une palette des teintes et des matériaux serra proposée dans le Cahier des savoir-faire locaux traditionnels :
- La palette de teintes locales " Pyrénées " du SDAP de Haute-Garonne peut être adopté en ce qui concerne le choix des couleurs pour les menuiseries et les ferronneries.
- La palette des matériaux locaux " Pyrénées " du SDAP de Haute-Garonne convient en ce qui concerne la maçonnerie, les enduits à la chaux, les badigeons et les enduits prêts-à-líemploi. En revanche, les matériaux de couverture de Saint-Bertrand et de Valcabrère correspondent à la palette " Comminges ".

Rappel : la publicité sera interdite sur le territoire des 2 communes. Elle pourra être réintroduit par la création díune " zone de publicité restreinte ". Nota bene, La publicité doit être distingué de líinformation qui s'exprime sous forme d'enseignes ou de pré-enseigne.

À la demande de M. Brunet, la nature des enduits prescrits doit être précisé du point de vue de leur composition, de leur aspect de finition et de leur couleur.
En l'occurrence, ils sont composés de chaux naturelle (Izaourt) et de sables locaux de rivière ou de carrière aux tons gris. Leur aspect de finition est généralement " taloché fin " et parfois " lissé à la truelle ".

En effet, les percements traditionnels des maçonneries pour les ouvertures ne sont pas tous plus hauts que larges. Les ouvertures des combles sont souvent dans des proportions carrées ou rondes.

Les immeubles à structure fermée maçonnée (d'habitation) ne comportent généralement pas de portails. Ces derniers sont réservés à la partie agricole du bâtiment qui est à structure de façade charpentée.

En ZUH, chacun s'accorde sur la nécessité de continuer à couvrir en tuiles de céramique de type " canal " à l'exclusion des tuiles à " emboîtement " qui pourront toutefois être employé dans les zones ZEU à condition que leur moule imite la tuile canal.

Les capteurs solaires, en toiture, resteraient interdits.

De façon générale, les pignons des bâtiments maçonnés ne comportent pas de débord de toit tandis que les pignons des bâtiments à structure charpentée en sont toujours pourvus.

Les possibilités de changement d'usage (habitation, gîtes, etcÖ) concerneraient la partie agricole charpentée des bâtiments. À cet égard, la façade charpentée, caractéristique de ces bâtiments, ne pourra être fermée que par une paroi à ossature bois qui soulignera líancienne structure charpentée en pièces de bois massif (la structure maçonnée en remplacement de la structure charpentée est interdite). Les procédés de fermeture employés traditionnellement : bardages de planches horizontales et verticales, claies et treillages en tasseaux de bois pourront ainsi continuer à être employé.

Les menuiseries et les volets seront en bois à l'exclusion de tout autres matériaux.

Pour le 12 mai prochain, le chargé d'étude publiera les prescriptions architecturales modifiées sur le site internet à l'adresse : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/zppaup.html

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé des prescriptions architecturales concernant les secteurs d'extensions urbaine ZEU de chacun des deux villages.
Date : le mercredi 19 mai 2010 à 9 heures 30 en mairie de Valcabrère
Le chargé d'étude, Jean Marc Rinkel
 
 

Comité de pilotage du 19 mai 2010, n°14. 
 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire Saint-Bertrand mairie.stbertrandcomminges@wanadoo.fr
M. VERDIER Maire Valcabrère mairie-de-valcabrere@orange.fr
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP jacques-m.brunet@culture.gouv.fr
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand patrice.rouquet@wanadoo.fr
M. DEJEAN Adjoint au maire Valcabrère
M. ROSSETO Adjoint au maire Valcabrère
M. LEHIMAS Chargé de mission DDT DDE pierre.lehimas@haute-garonne.gouv.fr
Mme CONZE Direction de l'architecture Conseil Général 31 sandrine.conze@cg31.fr
M. DUCLER Guide des Olivetains Conseil Général 31 olivetains@wanadoo.fr
M. RINKEL chargé d'étude Architecte jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme MECHE Service patrimoine immobilier Conseil Général 31 sophie.meche@cg31.fr

 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°14 DU COMITE DE PILOTAGE
Du 19 mai 2010
Thème de la réunion : Prescriptions architecturales des secteurs ZUH (Zones Urbaines Historiques) et ZEU (Zones díExtensions Urbaines) de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère.

Document d'étude et de présentation :

- Plan modifié des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastral des communes.
- Projet des prescriptions architecturales (règlement)
- Cahier des savoir-faire locaux traditionnels
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :

M. BRUNET, SDAP Haute-Garonne, précise que l'étude de la ZPPAUP s'inscrit parfaitement dans le cadre des objectifs du projet de loi Grenelle 2 portant engagement national pour líenvironnement.

La décision de classement du Site de Saint-Bertrand et Valcabrère intervenue en mars 2010, sera précisée dans le rapport de présentation du projet ainsi que dans les prescriptions architecturales.

La lecture du projet de rédaction des prescriptions architecturales appelle les remarques suivantes :

Une palette des teintes et des matériaux est proposée dans le Cahier des savoir-faire locaux traditionnels :
- La palette de teintes locales " Pyrénées " du SDAP de Haute-Garonne est adoptée en ce qui concerne le choix des couleurs pour les menuiseries et les ferronneries. Cette palette pourra éventuellement être restreinte.
- La palette des matériaux locaux " Pyrénées " du SDAP de Haute-Garonne convient en ce qui concerne la maçonnerie, les enduits à la chaux, les badigeons et les enduits prêts-à-l'emploi. En revanche, les matériaux de couverture de Saint-Bertrand et de Valcabrère correspondent à la palette " Comminges ". Dans ces palettes, on regrette qu'il ne soit pas fait allusion aux maçonneries de galets.

L'article ZUH 3.4 concernant les surélévations est modifié : la prescription éventuelle d'une surélévation est supprimée.

L'article ZUH 3.14 concernant la limitation des fenêtres de toiture pose encore question.

Article ZUH 3.13, pour les immeubles maçonnés comme pour les immeubles charpentés, la couverture sera réalisée en tuiles canals qui seront obligatoirement de réemploi pour les tuiles " de couvert " et qui pourront être neuves de teinte brun rouge pour les tuiles " de courrant ".

Article ZUH 4.10, la possibilité de changement d'usage des granges à façade charpentée pose la question de la fermeture de la façade et dès lors :
- La fermeture sera obligatoirement réalisée avec une paroi à ossature bois bâtie en retrait du plan de la façade charpentée en pièces de bois massif.
- Les fenêtres ne seront pas obligatoirement en bois car, des volumes vitrés avec menuiserie en aluminium pourront être autorisés.
Des photographies díexemples de réalisation seront introduites dans le cahier des savoir-faire locaux traditionnels (des réalisations pourront être photographiées sur les communes voisines).

Article ZUH 6.1, la possibilité d'aménager une devanture commerciale sur des immeubles qui n'en ont jamais été pourvus est rendue.

Article ZUH 6.3, il sera précisé que la publicité est interdite et qu'elle pourra être éventuellement réintroduite par l'institution díune ZPE (zone de publicité élargie).

L'article ZUH 6.4, concernant la signalisation routière et les pré-enseignes est supprimé.

L'article ZUH 7.6, concernant l'éclairage public n'interdira pas les mats.

Líarticle ZEU 4 concerne les interventions sur les immeubles existants contemporains, datés de la fin du XXème siècle et les constructions projetées.
Sa rédaction appelle les remarques suivantes :

- Quelques constructions nouvelles sont à prévoir notamment sur des parcelles pentues situées aux Ares. L'implantation topographique des futures constructions doit par conséquent être envisagé au regard díune limitation de leur impact environnemental.

- Les prescriptions architecturales projetées se donnent clairement pour objectif d'inviter à la reproduction du modèle de la ferme commingeoise, dont les remarquables qualités ont été analysé dans les zones urbaines historiques. Aux plans architectural, urbain et paysager, la reconnaissance de ce modèle est seule à même de contribuer à la protection d'un site menacé par l'importation inopportune et dominante des modèles pavillonnaires toulousains ou méditerranéens.

- Elles se donnent également pour objectif de faire évoluer dans le même sens identitaire, l'extension des pavillons existants. À  cet égard, l'implantation des constructions sur au moins 2 limites adjacentes de propriété pourra être assoupli et réduite à une seule limite qui serait préférentiellement la limite " ouest " sans exclure líespace public.

Pour le 16 juin prochain, le chargé d'étude publiera les "prescriptions architecturales" ainsi que le "cahier des savoir-faire traditionnels" modifiés sur le site internet à l'adresse :
http://jeanmarc.rinkel.free.fr/zppaup.html

Prochaine réunion :
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé des prescriptions architecturales concernant les secteurs d'extensions urbaine ZEU de chacun des deux villages.
Date : le mercredi 16 juin 2010 à 9 heures 30 en mairie de Valcabrère
Le chargé d'étude, Jean Marc Rinkel
 

Comité de pilotage du 16 juin 2010, n°15. 
 
Participants Fonction Organisme Adresse
Mme MOLLE Michèle Maire  Saint-Bertrand mairie.stbertrandcomminges@wanadoo.fr
M. VERDIER Maire Valcabrère mairie-de-valcabrere@orange.fr
M. BRUNET Architecte des Bâtiments de France SDAP jacques-m.brunet@culture.gouv.fr
M. ROUQUET Adjoint au maire Saint-Bertrand patrice.rouquet@wanadoo.fr
M. DEJEAN Adjoint au maire Valcabrère
M. ROSSETO Adjoint au maire Valcabrère
M. LEHIMAS Chargé de mission DDT DDE pierre.lehimas@haute-garonne.gouv.fr
Mme CONZE Direction de l'architecture Conseil Général 31 sandrine.conze@cg31.fr
M. DUCLER Guide des Olivetains Conseil Général 31 olivetains@wanadoo.fr
M. RINKEL chargé d'étude Architecte jeanmarc.rinkel@free.fr
Excusés Fonction Organisme Adresse
Mme MECHE Service patrimoine immobilier Conseil Général 31 sophie.meche@cg31.fr

 

COMPTE-RENDU DE REUNION N°15 DU COMITE DE PILOTAGE
Du 16 juin 2010
Thème de la réunion : Prescriptions architecturales du secteur ZEU (Zones díExtensions Urbaines) de la ZPPAUP de Saint Bertrand et Valcabrère.

Document d'étude et de présentation :

- Plan modifié des secteurs de la ZPPAUP rapporté sur le plan cadastral des communes.
- Projet des prescriptions architecturales (règlement)
- Cahier des savoir-faire locaux traditionnels
- Site Internet comprenant, l'ensemble de l'étude, le projet de règlement ainsi que le journal de l'étude (comptes rendus de réunion du comité de pilotage) : http://jeanmarc.rinkel.free.fr/

Discussion :

M. VERDIER, Maire de Valcabrère, transmet aux participants une analyse du règlement de la ZPPAUP rédigée par M. Jean-Pierre CESCHIN du service urbanisme de l'Agence Technique Départementale de Haute-Garonne.

En conséquence :
- Le chapitre " introduction " sera modifié comme indiqué car, en effet les communes de Saint-Bertrand et Valcabrère sont actuellement dotées de POS.

- Le chapitre " Dispositions générales, article 2 " est également modifié comme suit : " Les dispositions du présent règlement complèteront les règles des POS et PLUÖ "

- Articles ZUH 3.19 et ZUH 4.17 : Pour plus de précision, l'alinéa " Les capteurs solaires ne seront pas installés sur les toitures " est remplacé par la formulation suivante : " Les capteurs solaires pourront être installé sur les bâtiments à condition qu'ils restent invisibles depuis les espaces publics ".

- Article ZEU 4.5 : comme souhaité, la largeur díemprise, de 8m environ, des ailes des nouveaux bâtiments sera précisée graphiquement dans le "cahier des savoir faire locaux traditionnels ".

- Articles ZEU 4.4, 4.5, 4.6, 4.7, 4.8. Ces articles concernent respectivement :

- Emprise des constructions nouvelles
- Le Volume des constructions nouvelles.
- Valeur díusage des ailes de la construction.
- Orientation du volume en équerre.
- Système constructif.
- Leur rédaction oblige les constructeurs à se conformer au modèle local de la ferme commingeoise. Pour tenir compte de l'hétérogénéité des constructions pavillonnaires existantes, une réglementation plus souple sera formulée sous forme de recommandations.

Pour le 02 septembre prochain, le chargé d'étude publiera les "prescriptions architecturales" ainsi que le "cahier des savoir-faire traditionnels" modifiés sur le site internet à l'adresse :
http://jeanmarc.rinkel.free.fr/zppaup.html
 

Prochaine réunion du Comité de pilotage :
Prévue le jeudi 2 septembre prochain à 9 heures 30, à La Mairie de Valcabrère. Les convocations seront adressées par la Mairie de Valcabrère.
Thème : La prochaine réunion sera consacrée à l'examen détaillé des prescriptions architecturales concernant les secteurs díextensions urbaine ZEU de chacun des deux villages.
Date : le jeudi 2 septembre 2010 à 9 heures 30 en mairie de Valcabrère
Le chargé d'étude, Jean Marc Rinkel