Au milieu du XVIIe siècle, l'évêque
de Rieux François de Bertier reçut en héritage les
Nos 21, 22 et 24, qui avaient été réunis par le notaire
Aloys Bertier. Il acquit à son tour un grand nombre d'immeubles,
si bien que son hôtel occupa plus de la moitié du moulon compris
entre la place Saint-Georges, la rue Boulbonne et la rue d'Asrorg...
En 1745, un incendie détruisit quatre riches immeubles
qui bordaient la place à l'est. La Ville concéda les ruines
à Henri-Joseph de Lafage, syndic général de la Province,
fils d'un trésorier de France et petit-fils d'un capitoul, à
charge pour lui de faire édifier une façade monumentale conforme
aux canons de l'époque. L'architecte Maduron éleva donc un
vaste immeuble d'une sobre noblesse, parfaitement conservé jusqu'à
nos jours.
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